Titre : | L'effacement de l'artiste : Essai sur l'art des années 1960 et 1970 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Natacha Pugnet, Auteur | Editeur : | Bruxelles : La Lettre volée | Année de publication : | 2012 | Collection : | Essais | Importance : | 1 vol. (285 p.) | Présentation : | ill. | Format : | 21 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-87317-370-8 | Langues : | Français | Catégories : | Art -- 20e siècle Artistes Création (esthétique) Psychologie
| Résumé : | Cet essai interroge un aspect décisif de l’art des années 1960 et 1970, qui a acquis valeur de paradigme. De manière circonstanciée, Natacha Pugnet y analyse les visées et les incidences d’une désubjectivation paradoxale en ce qu’elle semble a priori contraire au processus créateur. Autant que les propos des artistes, leurs productions elles-mêmes témoignent pourtant de la recherche d’une impersonnalité stylistique ; elles procèdent d’un faire anonyme, marquent l’appropriation d’un déjà-là, se montrent indifférentes au chromatisme, multiplient les procédures répétitives, etc. Pour être souvent décriée, la thèse de la « mort de l’auteur » – que défendirent Barthes et Foucault – n’en montre pas moins un point de convergence essentiel avec la critique radicale, depuis l’intérieur, de toute position souveraine de l’artiste. Et si diverses pratiques actuelles héritent manifestement de cette attitude, c’est que l’effacement est désormais intériorisé. Il aura permis de repenser la figure de l’artiste, telle qu’elle se redessine à un moment charnière de l’histoire de l’art, entre la fin des avant-gardes et ce qu’on nomme la postmodernité. [Résumé de l'éditeur] |
L'effacement de l'artiste : Essai sur l'art des années 1960 et 1970 [texte imprimé] / Natacha Pugnet, Auteur . - Bruxelles : La Lettre volée, 2012 . - 1 vol. (285 p.) : ill. ; 21 cm. - ( Essais) . ISBN : 978-2-87317-370-8 Langues : Français Catégories : | Art -- 20e siècle Artistes Création (esthétique) Psychologie
| Résumé : | Cet essai interroge un aspect décisif de l’art des années 1960 et 1970, qui a acquis valeur de paradigme. De manière circonstanciée, Natacha Pugnet y analyse les visées et les incidences d’une désubjectivation paradoxale en ce qu’elle semble a priori contraire au processus créateur. Autant que les propos des artistes, leurs productions elles-mêmes témoignent pourtant de la recherche d’une impersonnalité stylistique ; elles procèdent d’un faire anonyme, marquent l’appropriation d’un déjà-là, se montrent indifférentes au chromatisme, multiplient les procédures répétitives, etc. Pour être souvent décriée, la thèse de la « mort de l’auteur » – que défendirent Barthes et Foucault – n’en montre pas moins un point de convergence essentiel avec la critique radicale, depuis l’intérieur, de toute position souveraine de l’artiste. Et si diverses pratiques actuelles héritent manifestement de cette attitude, c’est que l’effacement est désormais intériorisé. Il aura permis de repenser la figure de l’artiste, telle qu’elle se redessine à un moment charnière de l’histoire de l’art, entre la fin des avant-gardes et ce qu’on nomme la postmodernité. [Résumé de l'éditeur] |
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