[n° ou bulletin] est un bulletin de / Léopold LambertTitre : | 41 - May-June 2022 - DECENTERING THE U.S. | Type de document : | texte imprimé | Année de publication : | 2022 | Importance : | 80 p. | Présentation : | ill. en coul. | Format : | 25 cm | Langues : | Anglais | Catégories : | États-Unis Influence américaine
| Résumé : | The question that motivates this issue is simple: how come so many of us outside the settler colony called the United States of America, are so deeply influenced by and interpret our own contexts through the political ‘software’ created by U.S.-based academics and activists? The goal here is less to disqualify this U.S. political framework, than to demonstrate that the successful ways through which it analyzes its own context may not be as useful when analyzing other situations. Throughout the issue, we aim to reflect on U.S. exceptionalism, including in its own anti-imperialist critique (Zoé Samudzi), on what Blackness misses when it is mostly centered on African American espitemologies (Cases Rebelles), on transfused U.S.-forged concepts of “brownness” or “BIPOC” (Sinthujan Varatharajah), on illusory attempts to translate struggles into (U.S.) English (Bekriah Mawasi), on the complete blind spot casteism constitutes in this U.S. ‘software’ (Shaista Aziz Patel & Vijeta Kumar), on the need for a pluriversal approach of queerness (Rahul Rao)… Even within the U.S., the political framework that categorizes all people (from Indigenous people to white settlers) coming from the south of its border as “Latinx” needs to be problematized as settler colonial creations (Floridalma Boj Lopez). With this issue, we aim at doing just that: not letting go of the precious epistemologies U.S.-based thinkers have brought us, but simply decentering them to favor the pluriversality of our influences.
The cover was created for us by Michael DeForge and the News from the Fronts section brings us reflections on Taiwan (Szu-Han Ho & Meng-Yao Chuang), Cameroon (Ethel-Ruth Tawe), the Ainu (Kanako Uzawa) and Fusako Shigenobu’s political legacy, a few weeks before her release from prison in Japan (May Shigenobu). (source éditeur)
La question qui motive ce numéro est simple : comment se fait-il que tant d'entre nous, en dehors de la colonie de peuplement appelée États-Unis d'Amérique, soyons si profondément influencés par le « logiciel » politique créé par des universitaires et des militants américains et interprétions notre propre contexte à travers celui-ci ? L'objectif ici n'est pas tant de disqualifier ce cadre politique américain que de démontrer que les méthodes efficaces qu'il utilise pour analyser son propre contexte peuvent ne pas être aussi utiles pour analyser d'autres situations. Tout au long de ce numéro, nous souhaitons réfléchir à l'exceptionnalisme américain, y compris dans sa propre critique anti-impérialiste (Zoé Samudzi), à ce que la négritude passe à côté lorsqu'elle se concentre principalement sur les épistémologies afro-américaines (Cases Rebelles), aux concepts transfusés forgés aux États-Unis de « brownness » ou « BIPOC » (Sinthujan Varatharajah), sur les tentatives illusoires de traduire les luttes en anglais (américain) (Bekriah Mawasi), sur le point aveugle que constitue le système de castes dans ce « logiciel » américain (Shaista Aziz Patel & Vijeta Kumar), sur la nécessité d'une approche pluriverselle de la queeritude (Rahul Rao)... Même aux États-Unis, le cadre politique qui catégorise toutes les personnes (des peuples autochtones aux colons blancs) provenant du sud de la frontière comme « Latinx » doit être remis en question en tant que création coloniale (Floridalma Boj Lopez). Avec ce numéro, c'est précisément ce que nous visons à faire : ne pas abandonner les précieuses épistémologies que nous ont apportées les penseurs basés aux États-Unis, mais simplement les décentrer pour favoriser la pluriversalité de nos influences.
La couverture a été créée pour nous par Michael DeForge et la rubrique « Nouvelles du front » nous propose des réflexions sur Taïwan (Szu-Han Ho & Meng-Yao Chuang), le Cameroun (Ethel-Ruth Tawe), les Aïnous (Kanako Uzawa) et l'héritage politique de Fusako Shigenobu, quelques semaines avant sa libération de prison au Japon (May Shigenobu). (traduit avec DeepL.com) |
[n° ou bulletin] est un bulletin de / Léopold Lambert41 - May-June 2022 - DECENTERING THE U.S. [texte imprimé] . - 2022 . - 80 p. : ill. en coul. ; 25 cm. Langues : Anglais Catégories : | États-Unis Influence américaine
| Résumé : | The question that motivates this issue is simple: how come so many of us outside the settler colony called the United States of America, are so deeply influenced by and interpret our own contexts through the political ‘software’ created by U.S.-based academics and activists? The goal here is less to disqualify this U.S. political framework, than to demonstrate that the successful ways through which it analyzes its own context may not be as useful when analyzing other situations. Throughout the issue, we aim to reflect on U.S. exceptionalism, including in its own anti-imperialist critique (Zoé Samudzi), on what Blackness misses when it is mostly centered on African American espitemologies (Cases Rebelles), on transfused U.S.-forged concepts of “brownness” or “BIPOC” (Sinthujan Varatharajah), on illusory attempts to translate struggles into (U.S.) English (Bekriah Mawasi), on the complete blind spot casteism constitutes in this U.S. ‘software’ (Shaista Aziz Patel & Vijeta Kumar), on the need for a pluriversal approach of queerness (Rahul Rao)… Even within the U.S., the political framework that categorizes all people (from Indigenous people to white settlers) coming from the south of its border as “Latinx” needs to be problematized as settler colonial creations (Floridalma Boj Lopez). With this issue, we aim at doing just that: not letting go of the precious epistemologies U.S.-based thinkers have brought us, but simply decentering them to favor the pluriversality of our influences.
The cover was created for us by Michael DeForge and the News from the Fronts section brings us reflections on Taiwan (Szu-Han Ho & Meng-Yao Chuang), Cameroon (Ethel-Ruth Tawe), the Ainu (Kanako Uzawa) and Fusako Shigenobu’s political legacy, a few weeks before her release from prison in Japan (May Shigenobu). (source éditeur)
La question qui motive ce numéro est simple : comment se fait-il que tant d'entre nous, en dehors de la colonie de peuplement appelée États-Unis d'Amérique, soyons si profondément influencés par le « logiciel » politique créé par des universitaires et des militants américains et interprétions notre propre contexte à travers celui-ci ? L'objectif ici n'est pas tant de disqualifier ce cadre politique américain que de démontrer que les méthodes efficaces qu'il utilise pour analyser son propre contexte peuvent ne pas être aussi utiles pour analyser d'autres situations. Tout au long de ce numéro, nous souhaitons réfléchir à l'exceptionnalisme américain, y compris dans sa propre critique anti-impérialiste (Zoé Samudzi), à ce que la négritude passe à côté lorsqu'elle se concentre principalement sur les épistémologies afro-américaines (Cases Rebelles), aux concepts transfusés forgés aux États-Unis de « brownness » ou « BIPOC » (Sinthujan Varatharajah), sur les tentatives illusoires de traduire les luttes en anglais (américain) (Bekriah Mawasi), sur le point aveugle que constitue le système de castes dans ce « logiciel » américain (Shaista Aziz Patel & Vijeta Kumar), sur la nécessité d'une approche pluriverselle de la queeritude (Rahul Rao)... Même aux États-Unis, le cadre politique qui catégorise toutes les personnes (des peuples autochtones aux colons blancs) provenant du sud de la frontière comme « Latinx » doit être remis en question en tant que création coloniale (Floridalma Boj Lopez). Avec ce numéro, c'est précisément ce que nous visons à faire : ne pas abandonner les précieuses épistémologies que nous ont apportées les penseurs basés aux États-Unis, mais simplement les décentrer pour favoriser la pluriversalité de nos influences.
La couverture a été créée pour nous par Michael DeForge et la rubrique « Nouvelles du front » nous propose des réflexions sur Taïwan (Szu-Han Ho & Meng-Yao Chuang), le Cameroun (Ethel-Ruth Tawe), les Aïnous (Kanako Uzawa) et l'héritage politique de Fusako Shigenobu, quelques semaines avant sa libération de prison au Japon (May Shigenobu). (traduit avec DeepL.com) |
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