Titre : | L'esthétique verte : de la représentation à la présentation de la nature | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Loïc Fel, Auteur | Editeur : | Seyssel : Champ Vallon | Année de publication : | 2009 | Collection : | Pays-paysages | Importance : | 1 vol. (346 p.) | Présentation : | ill. | Format : | 22 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-87673-517-0 | Langues : | Français | Catégories : | Art Ecologie Esthétique Nature
| Résumé : | L’histoire récente des sciences va de la représentation de la nature, avec l’émergence des disciplines scientifiques qui l’étudient, jusqu’à une présentation de la nature opérée par les résultats et les projections des écologues. Ce processus historique se caractérise par une modification profonde de l’idée de nature depuis le début du XIXe siècle. Il aboutit à la conception de la nature comme un ensemble dynamique reliant tous les êtres vivants et leurs environnements dans un processus de changement perpétuel et autorégulé. Cette conception a des implications nombreuses en science et en technique, en éthique et en morale, mais aussi, et cela rarement considéré, en esthétique.
L’écologie a largement inspiré des figures esthétiques nouvelles. Des artistes, urbanistes ou designers relient esthétique et écologie par des réalisations concrètes : coulées vertes, installations éphémères en matériaux naturels, esthétisation directe des objets et des vivants, œuvres in situ dans les espaces naturels, etc. Ce qui se joue implicitement dans ces œuvres est symptomatique de la diffusion de la responsabilité écologique. Ces expériences se rattachent au champ du savoir, de la technique, de l’industrie et de l’aménagement du territoire, l’esthétique n’est donc plus décorellée de notre rapport quotidien au monde. Rassemblées sous la notion d’esthétique verte, c’est un processus vers une réconciliation avec notre environnement qui se déploie. Mais le changement est progressif, complexe, et des formes d’appréhension de la nature différentes voire opposées coexistent. En les distinguant, l’importance de l’écologie en art et dans la culture commune s’en trouve renforcée. Enfin, l’expérience esthétique peut servir de levier à la transition de notre rapport au monde ; c’est à partir de cette expérience sensible, ancrée dans l’individu vivant, que se développent les convictions nouvelles et les comportements qui constituent aujourd’hui une culture écologique. L’esthétique verte décrit aussi comment ce levier est activé auprès du public, par la sensibilisation, l’art ou la publicité. [Résumé de l'éditeur] |
L'esthétique verte : de la représentation à la présentation de la nature [texte imprimé] / Loïc Fel, Auteur . - Seyssel : Champ Vallon, 2009 . - 1 vol. (346 p.) : ill. ; 22 cm. - ( Pays-paysages) . ISBN : 978-2-87673-517-0 Langues : Français Catégories : | Art Ecologie Esthétique Nature
| Résumé : | L’histoire récente des sciences va de la représentation de la nature, avec l’émergence des disciplines scientifiques qui l’étudient, jusqu’à une présentation de la nature opérée par les résultats et les projections des écologues. Ce processus historique se caractérise par une modification profonde de l’idée de nature depuis le début du XIXe siècle. Il aboutit à la conception de la nature comme un ensemble dynamique reliant tous les êtres vivants et leurs environnements dans un processus de changement perpétuel et autorégulé. Cette conception a des implications nombreuses en science et en technique, en éthique et en morale, mais aussi, et cela rarement considéré, en esthétique.
L’écologie a largement inspiré des figures esthétiques nouvelles. Des artistes, urbanistes ou designers relient esthétique et écologie par des réalisations concrètes : coulées vertes, installations éphémères en matériaux naturels, esthétisation directe des objets et des vivants, œuvres in situ dans les espaces naturels, etc. Ce qui se joue implicitement dans ces œuvres est symptomatique de la diffusion de la responsabilité écologique. Ces expériences se rattachent au champ du savoir, de la technique, de l’industrie et de l’aménagement du territoire, l’esthétique n’est donc plus décorellée de notre rapport quotidien au monde. Rassemblées sous la notion d’esthétique verte, c’est un processus vers une réconciliation avec notre environnement qui se déploie. Mais le changement est progressif, complexe, et des formes d’appréhension de la nature différentes voire opposées coexistent. En les distinguant, l’importance de l’écologie en art et dans la culture commune s’en trouve renforcée. Enfin, l’expérience esthétique peut servir de levier à la transition de notre rapport au monde ; c’est à partir de cette expérience sensible, ancrée dans l’individu vivant, que se développent les convictions nouvelles et les comportements qui constituent aujourd’hui une culture écologique. L’esthétique verte décrit aussi comment ce levier est activé auprès du public, par la sensibilisation, l’art ou la publicité. [Résumé de l'éditeur] |
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