Titre : | L'Objet singulier | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Clément Rosset, Auteur | Editeur : | Paris : Les Editions de Minuit | Année de publication : | 1985 | Collection : | Critique | Importance : | 1 vol. (113 p.) | Format : | 22 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7073-1022-4 | Langues : | Français | Catégories : | Double (esthétique) Langage cinématographique Musique -- Philosophie et esthétique Philosophie Réalité Répétition (esthétique) Théorie de la connaissance
| Résumé : | Après avoir étudié dans Le Réel. Traité de l’idiotie, la singularité de l’existence individuelle, Clément Rosset propose, dans cet ouvrage, une réflexion sur le réel et son double. Le mythe platonicien de “ La caverne ” sert à l’auteur de fondement pour exprimer la singularité de toute réalité qui est simultanément autre, car toute réalité est doublée par sa représentation. Mais le réel, nous dit Rosset, ne peut s’épuiser dans sa description : il est ce dont il n’existe pas de duplication et, paradoxalement, il ne se donne à penser qu’à travers son double, sa représentation, qui est autre chose que ce qu’elle est censée suggérer. Partant de ce principe, l’auteur analyse “ Les aspects du singulier ”, ce qui revient à évoquer les multiples aspects du réel, à travers, notamment, les notions de rire, de peur et de désir, et à travers le langage cinématographique. D’une façon différente, l’auteur étudie le langage musical en ce sens qu’il est tout entier particulier et incongru, qu’il “ est la création de réel à l’état sauvage sans commentaire ni réplique, et seul objet d’art à présenter un réel comme tel ”. De fait, alors que toutes les créations humaines fonctionnent sur le modèle de la représentation d’un “ déjà existant ”, c’est-à-dire d’un double, la musique est à la fois son propre modèle et son langage propre. Le langage musical est alors confronté au langage parlé et il apparaît à la fois comme la plus signifiante et la plus insignifiante des paroles : signifiante parce que la moindre erreur de transmission en fausse le discours (ce qui n’est pas le cas du langage parlé) mais également insignifiante car la musique n’a pas d’autre contenu “ que celui de sa propre chanson ”. La musique se présente donc à la fois comme “ réalité singulière et comme discours hors de tout propos puisqu’elle ne représente rien du réel et n’en dit rien ”. Penseur de l’existence, Clément Rosset plaide aussi pour la métaphysique qui “ s’inscrit en toutes lettres chez tout penseur, y compris et ironiquement chez ceux qui prétendraient s’en passer ” et l’“ ontologie du réel ” qu’il défend, consiste en une extension à toute chose, de ce statut de la singularité. (Résumé de l'éditeur) |
L'Objet singulier [texte imprimé] / Clément Rosset, Auteur . - Paris : Les Editions de Minuit, 1985 . - 1 vol. (113 p.) ; 22 cm. - ( Critique) . ISBN : 978-2-7073-1022-4 Langues : Français Catégories : | Double (esthétique) Langage cinématographique Musique -- Philosophie et esthétique Philosophie Réalité Répétition (esthétique) Théorie de la connaissance
| Résumé : | Après avoir étudié dans Le Réel. Traité de l’idiotie, la singularité de l’existence individuelle, Clément Rosset propose, dans cet ouvrage, une réflexion sur le réel et son double. Le mythe platonicien de “ La caverne ” sert à l’auteur de fondement pour exprimer la singularité de toute réalité qui est simultanément autre, car toute réalité est doublée par sa représentation. Mais le réel, nous dit Rosset, ne peut s’épuiser dans sa description : il est ce dont il n’existe pas de duplication et, paradoxalement, il ne se donne à penser qu’à travers son double, sa représentation, qui est autre chose que ce qu’elle est censée suggérer. Partant de ce principe, l’auteur analyse “ Les aspects du singulier ”, ce qui revient à évoquer les multiples aspects du réel, à travers, notamment, les notions de rire, de peur et de désir, et à travers le langage cinématographique. D’une façon différente, l’auteur étudie le langage musical en ce sens qu’il est tout entier particulier et incongru, qu’il “ est la création de réel à l’état sauvage sans commentaire ni réplique, et seul objet d’art à présenter un réel comme tel ”. De fait, alors que toutes les créations humaines fonctionnent sur le modèle de la représentation d’un “ déjà existant ”, c’est-à-dire d’un double, la musique est à la fois son propre modèle et son langage propre. Le langage musical est alors confronté au langage parlé et il apparaît à la fois comme la plus signifiante et la plus insignifiante des paroles : signifiante parce que la moindre erreur de transmission en fausse le discours (ce qui n’est pas le cas du langage parlé) mais également insignifiante car la musique n’a pas d’autre contenu “ que celui de sa propre chanson ”. La musique se présente donc à la fois comme “ réalité singulière et comme discours hors de tout propos puisqu’elle ne représente rien du réel et n’en dit rien ”. Penseur de l’existence, Clément Rosset plaide aussi pour la métaphysique qui “ s’inscrit en toutes lettres chez tout penseur, y compris et ironiquement chez ceux qui prétendraient s’en passer ” et l’“ ontologie du réel ” qu’il défend, consiste en une extension à toute chose, de ce statut de la singularité. (Résumé de l'éditeur) |
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