Titre : | L'artiste contemporain et la nature : parcs et paysages européens | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Colette Garraud, Auteur ; Mickey Boël, Collaborateur ; Elisabeth Broekaert, Illustrateur | Editeur : | Malakoff : Editions Hazan | Année de publication : | 2007 | Importance : | 279 p. | Format : | ill. en coul., 31 cm. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-85025-987-6 | Note générale : | 47 réf. | Langues : | Français | Catégories : | Europe Installations (art) Land art Nature Sculpture XXI° XX°
| Résumé : | Consacré à la création contemporaine européenne, dans les parcs, les jardins, le long des sentiers, des berges, en plein champ ou au chœur des forêts, cette enquête porte sur ces lieux d’art « naturels »ou « semi-naturels » et sur la place que tient l’idée de nature dans la motivation des artistes. Elle est introduite par une présentation historique des notions telles que earth art, land art, art environnemental. Dans sa première partie, l’ouvrage décline thématiquement cette relation de l’art à la nature. L’auteur y traite d’abord des différentes catégories de lieux selon leur caractère, du « grand paysage » au parc urbain, leurs dimensions, le degré d’intervention et d’appropriation par l’artiste qui peut en faire son atelier ou son territoire privé. Sont recensés également les matériaux utilisés (naturels ou artificiels, sans omettre le recours à l’immatérialité du son et de la lumière), la question de l’échelle de l’objet dans sa relation au site, les modalités de sa découverte par la marche, l’usage de marqueurs, le déplacement ( Wooden Boulder de David Nash) Les objets de nature manipulés par les artistes se meuvent en effet sur une échelle de temps qui, au regard de la temporalité humaine, touche aux extrêmes (temps cosmique, temps géologique, temps cyclique de la vie végétale) mais peut se clore sur des évènements éphémères. L’insertion de l’œuvre dans un environnement naturel a profondément modifié les rapports qu’elle entretient avec le temps. L’artiste (Richard Serra, par exemple) sera amené tantôt à œuvrer avec des temps longs, tels ceux de la croissance végétale, tantôt confronté à la destruction rapide. A cet égard, la ruine, traditionnel objet de méditation sur le temps, fera dans l’ouvrage de multiples occurrences. Toutes les installations empreintes, destinées parfois à disparaître, peuvent être pérennisées et sorties de leur contexte par des prélèvements et par la photographie (chez Richard Long, en particulier) qui en constituent souvent la seule trace. La seconde partie de l’ouvrage propose une description topographique, par sites, de quelques 70 lieux répertoriés en Europe : Espagne, Angleterre, Irlande, Hollande, Islande, Danemark, Suède, Allemagne, France On y trouve des œuvres d’artistes aussi réputés que Abramovic, Karl Andre, Baugmarten, Buren, Chillida ; Tony Cragg, Ian Hamilton Finlay, Goldsworthy, Sol le Witt, Richard Long, Merz, Morellet, Morris, David Nash, Parmiggiani, Penone, Poirier, Raynaud, Sakis, Richard Serra, Smithson, Venet, de Vries. |
L'artiste contemporain et la nature : parcs et paysages européens [texte imprimé] / Colette Garraud, Auteur ; Mickey Boël, Collaborateur ; Elisabeth Broekaert, Illustrateur . - Malakoff : Editions Hazan, 2007 . - 279 p. ; ill. en coul., 31 cm. ISBN : 978-2-85025-987-6 47 réf. Langues : Français Catégories : | Europe Installations (art) Land art Nature Sculpture XXI° XX°
| Résumé : | Consacré à la création contemporaine européenne, dans les parcs, les jardins, le long des sentiers, des berges, en plein champ ou au chœur des forêts, cette enquête porte sur ces lieux d’art « naturels »ou « semi-naturels » et sur la place que tient l’idée de nature dans la motivation des artistes. Elle est introduite par une présentation historique des notions telles que earth art, land art, art environnemental. Dans sa première partie, l’ouvrage décline thématiquement cette relation de l’art à la nature. L’auteur y traite d’abord des différentes catégories de lieux selon leur caractère, du « grand paysage » au parc urbain, leurs dimensions, le degré d’intervention et d’appropriation par l’artiste qui peut en faire son atelier ou son territoire privé. Sont recensés également les matériaux utilisés (naturels ou artificiels, sans omettre le recours à l’immatérialité du son et de la lumière), la question de l’échelle de l’objet dans sa relation au site, les modalités de sa découverte par la marche, l’usage de marqueurs, le déplacement ( Wooden Boulder de David Nash) Les objets de nature manipulés par les artistes se meuvent en effet sur une échelle de temps qui, au regard de la temporalité humaine, touche aux extrêmes (temps cosmique, temps géologique, temps cyclique de la vie végétale) mais peut se clore sur des évènements éphémères. L’insertion de l’œuvre dans un environnement naturel a profondément modifié les rapports qu’elle entretient avec le temps. L’artiste (Richard Serra, par exemple) sera amené tantôt à œuvrer avec des temps longs, tels ceux de la croissance végétale, tantôt confronté à la destruction rapide. A cet égard, la ruine, traditionnel objet de méditation sur le temps, fera dans l’ouvrage de multiples occurrences. Toutes les installations empreintes, destinées parfois à disparaître, peuvent être pérennisées et sorties de leur contexte par des prélèvements et par la photographie (chez Richard Long, en particulier) qui en constituent souvent la seule trace. La seconde partie de l’ouvrage propose une description topographique, par sites, de quelques 70 lieux répertoriés en Europe : Espagne, Angleterre, Irlande, Hollande, Islande, Danemark, Suède, Allemagne, France On y trouve des œuvres d’artistes aussi réputés que Abramovic, Karl Andre, Baugmarten, Buren, Chillida ; Tony Cragg, Ian Hamilton Finlay, Goldsworthy, Sol le Witt, Richard Long, Merz, Morellet, Morris, David Nash, Parmiggiani, Penone, Poirier, Raynaud, Sakis, Richard Serra, Smithson, Venet, de Vries. |
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