Titre : | L'homme qui marchait dans la couleur | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Georges Didi-Huberman, Auteur | Editeur : | Paris : Les Editions de Minuit | Année de publication : | 2001 | Collection : | Fables du lieu | Importance : | 93 p. | Format : | ill. n&b., 19 cm. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7073-1736-0 | Langues : | Français | Catégories : | Art -- 20e siècle Couleur Lumière Turrell, James (1943-....)
| Résumé : | L’artiste est inventeur de lieux. Il façonne, il donne chair à des espaces improbables, impossibles ou impensables : apories, fables topiques. Le genre de lieux qu’invente James Turrell passe d’abord par un travail avec la lumière : matériau incandescent ou bien nocturne, évanescent ou bien massif. Turrell est, en effet, un sculpteur qui donne masse et consistance à ces choses dites immatérielles que sont la couleur, l’espacement, la limite, le ciel, le rai, la nuit. Ses chambres à voir construisent des lieux où voir a lieu, c’est-à-dire où voir devient l’expérience de la chôra, ce lieu “ absolu ” de la fable platonicienne. Quelque chose qui évoquerait aussi ce que les psychanalystes nomment des “ rêves blancs ”. Cette sculpture de surplombs, de ciels et de volcans est ici présentée comme une fable de cheminements. En sorte que regarder une œuvre d’art équivaudrait à marcher dans un désert. [Résumé de l'éditeur] |
L'homme qui marchait dans la couleur [texte imprimé] / Georges Didi-Huberman, Auteur . - Paris : Les Editions de Minuit, 2001 . - 93 p. ; ill. n&b., 19 cm.. - ( Fables du lieu) . ISBN : 978-2-7073-1736-0 Langues : Français Catégories : | Art -- 20e siècle Couleur Lumière Turrell, James (1943-....)
| Résumé : | L’artiste est inventeur de lieux. Il façonne, il donne chair à des espaces improbables, impossibles ou impensables : apories, fables topiques. Le genre de lieux qu’invente James Turrell passe d’abord par un travail avec la lumière : matériau incandescent ou bien nocturne, évanescent ou bien massif. Turrell est, en effet, un sculpteur qui donne masse et consistance à ces choses dites immatérielles que sont la couleur, l’espacement, la limite, le ciel, le rai, la nuit. Ses chambres à voir construisent des lieux où voir a lieu, c’est-à-dire où voir devient l’expérience de la chôra, ce lieu “ absolu ” de la fable platonicienne. Quelque chose qui évoquerait aussi ce que les psychanalystes nomment des “ rêves blancs ”. Cette sculpture de surplombs, de ciels et de volcans est ici présentée comme une fable de cheminements. En sorte que regarder une œuvre d’art équivaudrait à marcher dans un désert. [Résumé de l'éditeur] |
|  |