A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les dernières notices... |
Détail de l'auteur
Auteur Jean-François Chevrier
Documents disponibles écrits par cet auteur
Affiner la rechercheL'Action restreinte / Jean-François Chevrier
Titre : L'Action restreinte : L'art moderne selon Mallarmé Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-François Chevrier, Auteur ; Elia Pijollet, Auteur Editeur : Malakoff : Editions Hazan Année de publication : 2005 Autre Editeur : Nantes : Musée des Beaux-Arts de Nantes Importance : 1 vol. (335 p.) Présentation : ill. en coul. Format : 28 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7541-0021-2 Note générale : Exposition. Nantes, Musée des Beaux-Arts, 2005 Langues : Français Catégories : Art -- Histoire
Art moderne
Collections publiques
Lyrisme (littérature)
Mallarmé, Stéphane (1842-1898)
Musées
PoésieRésumé : « L'Action restreinte » est une relecture de l'histoire de l'art moderne selon Stéphane Mallarmé (1842-1898). Auteur du Coup de dés, mais aussi de fameux Sonnets, de textes en prose recueillis dans les Divagations, d'un vaste ensemble de notes - inédites jusqu'en 1957 -, projetant un Livre idéal qui serait un équivalent du monde, Mallarmé a élaboré une poétique complexe et particulièrement ouverte, qui a constitué une matrice pour de nombreuses recherches poétiques et plastiques tout au long du XXe siècle. En étudiant notamment les origines de l'abstraction, de nombreux historiens d'art ont travaillé sur l'arrière-plan symboliste du modernisme. L'œuvre de Mallarmé apparaît centrale dans cette reconstitution. Déjà dans les années 1910, de nombreux acteurs ou observateurs de l'art d'avant-garde avaient rattaché la poétique mallarméenne aux formes les plus avancées de l'art post-cézannien, et en particulier du cubisme. Durant les années 1960, la tendance a été plutôt d'extraire Mallarmé du symbolisme en montrant que sa pensée excédait largement l'esthétique ou l'idéologie du mouvement littéraire et artistique mis en place dans les années 1880. Jean-François Chevrier, revenant sur ces assimilations, explique ici en quoi l'extraordinaire ouverture de la poétique mallarméenne excède largement la seule théorie moderniste ou le mythe de la « poésie pure »,voire en quoi elle s'oppose à la pensée utopique. Au moyen de clefs d'analyse comme la tension entre l'idée et l'actualité, le statut du vers comme seul recours contre le fond obscur des virtualités, la poésie concrète, la dissolution des mythes au profit d'une action restreinte à la scène de l'écriture, le rythme comme alternative au style pour préserver la diversité des libertés individuelles, cette étude interroge les textes et les œuvres d'une centaine d'artistes et poètes ou écrivains, des années 1850 à la fin des années 1960. Quelques figures incontournables, parmi d'autres : Odilon Redon, Jules Laforgue, James Ensor, Guillaume Apollinaire, Loïe Fuller, Edward Gordon Craig, Pablo Picasso, Georges Braque, Érik Satie, Umberto Boccioni, Buster Keaton, Marcel Duchamp, Vélimir Khlebnikov, Alexandra Exter, Kurt Schwitters, Raoul Hausmann, Hans Arp et Sophie Taeuber, André Breton, Max Ernst, Walker Evans, James Joyce, Antonin Artaud, Francis Ponge, Henri Michaux, Roberto Rossellini, Joseph Cornell, John Cage, Yvonne Rainer, Alighiero e Boetti, Marcel Broodthaers... [Résumé de l'éditeur] L'Action restreinte : L'art moderne selon Mallarmé [texte imprimé] / Jean-François Chevrier, Auteur ; Elia Pijollet, Auteur . - Malakoff : Editions Hazan : Nantes : Musée des Beaux-Arts de Nantes, 2005 . - 1 vol. (335 p.) : ill. en coul. ; 28 cm.
ISBN : 978-2-7541-0021-2
Exposition. Nantes, Musée des Beaux-Arts, 2005
Langues : Français
Catégories : Art -- Histoire
Art moderne
Collections publiques
Lyrisme (littérature)
Mallarmé, Stéphane (1842-1898)
Musées
PoésieRésumé : « L'Action restreinte » est une relecture de l'histoire de l'art moderne selon Stéphane Mallarmé (1842-1898). Auteur du Coup de dés, mais aussi de fameux Sonnets, de textes en prose recueillis dans les Divagations, d'un vaste ensemble de notes - inédites jusqu'en 1957 -, projetant un Livre idéal qui serait un équivalent du monde, Mallarmé a élaboré une poétique complexe et particulièrement ouverte, qui a constitué une matrice pour de nombreuses recherches poétiques et plastiques tout au long du XXe siècle. En étudiant notamment les origines de l'abstraction, de nombreux historiens d'art ont travaillé sur l'arrière-plan symboliste du modernisme. L'œuvre de Mallarmé apparaît centrale dans cette reconstitution. Déjà dans les années 1910, de nombreux acteurs ou observateurs de l'art d'avant-garde avaient rattaché la poétique mallarméenne aux formes les plus avancées de l'art post-cézannien, et en particulier du cubisme. Durant les années 1960, la tendance a été plutôt d'extraire Mallarmé du symbolisme en montrant que sa pensée excédait largement l'esthétique ou l'idéologie du mouvement littéraire et artistique mis en place dans les années 1880. Jean-François Chevrier, revenant sur ces assimilations, explique ici en quoi l'extraordinaire ouverture de la poétique mallarméenne excède largement la seule théorie moderniste ou le mythe de la « poésie pure »,voire en quoi elle s'oppose à la pensée utopique. Au moyen de clefs d'analyse comme la tension entre l'idée et l'actualité, le statut du vers comme seul recours contre le fond obscur des virtualités, la poésie concrète, la dissolution des mythes au profit d'une action restreinte à la scène de l'écriture, le rythme comme alternative au style pour préserver la diversité des libertés individuelles, cette étude interroge les textes et les œuvres d'une centaine d'artistes et poètes ou écrivains, des années 1850 à la fin des années 1960. Quelques figures incontournables, parmi d'autres : Odilon Redon, Jules Laforgue, James Ensor, Guillaume Apollinaire, Loïe Fuller, Edward Gordon Craig, Pablo Picasso, Georges Braque, Érik Satie, Umberto Boccioni, Buster Keaton, Marcel Duchamp, Vélimir Khlebnikov, Alexandra Exter, Kurt Schwitters, Raoul Hausmann, Hans Arp et Sophie Taeuber, André Breton, Max Ernst, Walker Evans, James Joyce, Antonin Artaud, Francis Ponge, Henri Michaux, Roberto Rossellini, Joseph Cornell, John Cage, Yvonne Rainer, Alighiero e Boetti, Marcel Broodthaers... [Résumé de l'éditeur] Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 003706 707-4 NAN 2005 Catalogue Médiathèque Fonds général Consultation sur place
Exclu du prêtL'adresse au paysage
Titre : L'adresse au paysage : figures de la montagne de Jean-Antoine Linck à Marianne Werefkin ; [exposition, Chambéry, Musée des beaux-arts de Chambéry, 12 mai-5 novembre 2023] Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-François Chevrier, Auteur ; Elia Pijollet, Auteur Congrès : Musée des beaux-arts, Auteur Année de publication : 2023 Importance : 1 vol. (158 p.) Présentation : ill. en coul. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35428-195-3 Note générale : En appendice, extr. de textes littéraires sur le thème
Bibliogr. p. 156-157. Webliogr. p. 157Langues : Français Catégories : Alpes
Littérature
Montagnes
Paysage
Peinture -- France -- 19e siècle
PhotographieIndex. décimale : 704.943 Résumé : « La montagne », une et multiple, est une formation géologique immémoriale et vivante, une entité topographique et une construction imaginaire, un objet d’étude et une projection fantasmatique, un milieu habité et un motif pictural inépuisable… Cette complexité déborde les disciplines du savoir, comme si le paysage détenait un secret. Si l’on peut s’adresser au paysage, c’est qu’il est autre chose ou plus qu’une étendue géographique, un milieu biologique, ou le cadre d’un récit. L’adresse est une forme d’approche. Dans l’apprentissage historique de la haute montagne, le contact avec une puissance lointaine, hostile et menaçante, fut déterminant. L’image, picturale, graphique ou photographique, a facilité, sinon permis, la rencontre.
Dans la peinture, le paysage de montagne a connu un apogée dans les années 1840-1910. Le livre met en perspective cette histoire des regards et des formes en remontant aux années 1770 : soit le moment où, avec le tournant romantique des Lumières, la moyenne et haute montagne des Alpes devint un sujet pour les artistes. Les œuvres reproduites sont principalement des « vues » (peintes, dessinées, gravées ou photographiées) : des figurations réalistes définies par un point de vue et un cadrage. Mais le travail à l’intérieur de la vue déplace les représentations. L’approche scientifique et le regard subjectif ne sont pas antinomiques, ils peuvent se rencontrer : la frontière est souvent mince entre vue et vision, et ce d’autant plus quand le sujet – les formations glaciaires ou géologiques de la haute montagne – confine lui-même au fantastique.L'adresse au paysage : figures de la montagne de Jean-Antoine Linck à Marianne Werefkin ; [exposition, Chambéry, Musée des beaux-arts de Chambéry, 12 mai-5 novembre 2023] [texte imprimé] / Jean-François Chevrier, Auteur ; Elia Pijollet, Auteur / Musée des beaux-arts, Auteur . - 2023 . - 1 vol. (158 p.) : ill. en coul. ; 23 cm.
ISBN : 978-2-35428-195-3
En appendice, extr. de textes littéraires sur le thème
Bibliogr. p. 156-157. Webliogr. p. 157
Langues : Français
Catégories : Alpes
Littérature
Montagnes
Paysage
Peinture -- France -- 19e siècle
PhotographieIndex. décimale : 704.943 Résumé : « La montagne », une et multiple, est une formation géologique immémoriale et vivante, une entité topographique et une construction imaginaire, un objet d’étude et une projection fantasmatique, un milieu habité et un motif pictural inépuisable… Cette complexité déborde les disciplines du savoir, comme si le paysage détenait un secret. Si l’on peut s’adresser au paysage, c’est qu’il est autre chose ou plus qu’une étendue géographique, un milieu biologique, ou le cadre d’un récit. L’adresse est une forme d’approche. Dans l’apprentissage historique de la haute montagne, le contact avec une puissance lointaine, hostile et menaçante, fut déterminant. L’image, picturale, graphique ou photographique, a facilité, sinon permis, la rencontre.
Dans la peinture, le paysage de montagne a connu un apogée dans les années 1840-1910. Le livre met en perspective cette histoire des regards et des formes en remontant aux années 1770 : soit le moment où, avec le tournant romantique des Lumières, la moyenne et haute montagne des Alpes devint un sujet pour les artistes. Les œuvres reproduites sont principalement des « vues » (peintes, dessinées, gravées ou photographiées) : des figurations réalistes définies par un point de vue et un cadrage. Mais le travail à l’intérieur de la vue déplace les représentations. L’approche scientifique et le regard subjectif ne sont pas antinomiques, ils peuvent se rencontrer : la frontière est souvent mince entre vue et vision, et ce d’autant plus quand le sujet – les formations glaciaires ou géologiques de la haute montagne – confine lui-même au fantastique.Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 021503 704.943 CHE Livre Médiathèque Fonds général Disponible Formes biographiques / Jean-François Chevrier
Titre : Formes biographiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-François Chevrier, Auteur ; Elia Pijollet, Collaborateur ; Carré d'art-Musée d'art contemporain Editeur : Vanves : Hazan Année de publication : 2015 Importance : 1 vol. (389 p.) Présentation : ill. en coul. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7541-0833-1 Prix : 35 EUR Note générale : Index Langues : Français Catégories : Art -- 21e siècle
Autoportraits
Biographies
Esthétique
Identité (psychologie)Résumé : Selon le schéma traditionnel "La vie et l’œuvre", la biographie donne le cadre d'exercice de l'activité artistique individuelle. Jean-François Chevrier propose une autre approche où le cadre biographique devient un espace d’invention apparenté à la scène théâtrale. Expositions : "Formas biograficas : construccion y mitologia individual", Museo nacional centro de arte Reina Sofía, Madrid, 2014 "Formes biographiques", Carré d'art-Musée d'art contemporain, Nîmes, 2015 Formes biographiques [texte imprimé] / Jean-François Chevrier, Auteur ; Elia Pijollet, Collaborateur ; Carré d'art-Musée d'art contemporain . - Vanves : Hazan, 2015 . - 1 vol. (389 p.) : ill. en coul. ; 22 cm.
ISBN : 978-2-7541-0833-1 : 35 EUR
Index
Langues : Français
Catégories : Art -- 21e siècle
Autoportraits
Biographies
Esthétique
Identité (psychologie)Résumé : Selon le schéma traditionnel "La vie et l’œuvre", la biographie donne le cadre d'exercice de l'activité artistique individuelle. Jean-François Chevrier propose une autre approche où le cadre biographique devient un espace d’invention apparenté à la scène théâtrale. Expositions : "Formas biograficas : construccion y mitologia individual", Museo nacional centro de arte Reina Sofía, Madrid, 2014 "Formes biographiques", Carré d'art-Musée d'art contemporain, Nîmes, 2015 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 016192 707-4 CAR 2015 Catalogue Médiathèque Fonds général Disponible L'hallucination artistique / Jean-François Chevrier
Titre : L'hallucination artistique : de William Blake à Sigmar Polke Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-François Chevrier, Auteur Editeur : Paris : L'Arachnéen Année de publication : 2012 Importance : 1 vol. (683 p.) Présentation : ill. en coul. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-9529302-9-1 Note générale : Index Langues : Français Catégories : Art
Illustrations, images, etc.
PerceptionRésumé : L’Hallucination artistique, le sixième de la série d’ouvrages de Jean-François Chevrier publiée à L’Arachnéen, n’est pas un recueil mais un livre à part entière. Il « raconte », en dix-huit chapitres inédits, l’histoire du rôle qu’a joué l’hallucination dans la création artistique au cours des deux derniers siècles, depuis la naissance de la psychiatrie, au début du XIXe siècle, jusqu’au début du XXIe siècle ; il s’achève avec un chapitre sur l’œuvre du peintre allemand Sigmar Polke, mort en 2010.Le sujet de ce livre est l’hallucination artistique. À ce titre il s’apparente et se distingue des nombreux ouvrages et expositions qui traitent de sujets analogues : l’hypnose, l’occultisme, l’art brut. En effet, il ne porte pas sur les manifestations de l’hallucination. Il considère l’hallucination comme un élément constitutif de la perception et de l’imagination artistiques, indépendamment de la « folie » qui a valu à certains artistes et poètes d’être internés. L’hallucination, dans ce livre, n’est donc pas considérée dans son acception pathologique, mais en tant qu’elle transforme la vue en vision, la description en imagination, la réalité en images. Elle a donc une fonction créatrice, critique, voire subversive : dans la lignée de Rimbaud, reprise plus tard par le surréalisme, l’hallucination « positive » est une méthode de voyance, une stimulation de l’imagination ; dans la lignée de Mallarmé, l’hallucination « négative » est une protestation contre l’encombrement des images sensibles. Cette approche de l’art et la littérature (car le livre associe définitivement les deux domaines) par l’hallucination est entièrement nouvelle. Jean-François Chevrier a opté pour un récit chronologique, de manière à faire apparaître une histoire de l’hallucination, telle qu’elle s’est modifiée à la faveur des événements historiques et des courants de pensée, et telle qu’à son tour elle a influé sur les images et les formes. Après deux chapitres introductifs, dont l’un porte sur le réalisme et Flaubert – qui inventa la notion d’« hallucination artistique » – et l’autre sur les définitions de l’hallucination proposées par la psychiatrie naissante, l’auteur s’attache essentiellement à des œuvres (voir le sommaire). Les chapitres sont émaillés de citations et d’analyses détaillées des textes, tableaux, gravures, films. Tout en suivant une ligne chronologique, il reconstitue des réseaux de correspondances par-delà l’espace et le temps : Polke se prétend en relation télépathique avec Blake et Max Klinger, Rimbaud critique Turner, Baudelaire fait l’éloge de Meryon contre la vue descriptive, Munch et Strindberg se retrouvent à Paris, Artaud rejoue Nerval, Kafka est hanté par Cervantès et Dostoïevski, Pollock nomme un tableau d’après Joyce, Bruce Conner reprend Dante et Blake à son compte… L’auteur mime la machinerie hallucinatoire, rejoue le principe des associations inconscientes, et tisse ainsi une sidérante toile arachnéenne…. L’Hallucination artistique s’accompagne de plus de cent quatre vingt illustrations en couleur et en noir et blanc, reproduites en début ou fin de chaque chapitre. Cet ensemble d’images reconstitue deux siècles d’une histoire de l’art que nous croyons connaître, celle à laquelle appartiennent Goya, Géricault, Turner, Redon, Picasso, Munch, Grosz, Miró, Tanning, Conner. Le livre de Jean-François Chevrier déplace le regard ; il propose aux spectateurs-lecteurs que nous sommes de « participer » au phénomène de la création artistique, en cherchant à voir au travers des formes ce qui hanta l’artiste et ce qui nous hante. Par là même il s’associe à la protestation contre l’idéologique consumériste et comportementaliste actuelle, qui veut réduire l’individu à la performance et à la maîtrise de ses émotions. [Résumé de l'éditeur] L'hallucination artistique : de William Blake à Sigmar Polke [texte imprimé] / Jean-François Chevrier, Auteur . - Paris : L'Arachnéen, 2012 . - 1 vol. (683 p.) : ill. en coul. ; 23 cm.
ISBN : 978-2-9529302-9-1
Index
Langues : Français
Catégories : Art
Illustrations, images, etc.
PerceptionRésumé : L’Hallucination artistique, le sixième de la série d’ouvrages de Jean-François Chevrier publiée à L’Arachnéen, n’est pas un recueil mais un livre à part entière. Il « raconte », en dix-huit chapitres inédits, l’histoire du rôle qu’a joué l’hallucination dans la création artistique au cours des deux derniers siècles, depuis la naissance de la psychiatrie, au début du XIXe siècle, jusqu’au début du XXIe siècle ; il s’achève avec un chapitre sur l’œuvre du peintre allemand Sigmar Polke, mort en 2010.Le sujet de ce livre est l’hallucination artistique. À ce titre il s’apparente et se distingue des nombreux ouvrages et expositions qui traitent de sujets analogues : l’hypnose, l’occultisme, l’art brut. En effet, il ne porte pas sur les manifestations de l’hallucination. Il considère l’hallucination comme un élément constitutif de la perception et de l’imagination artistiques, indépendamment de la « folie » qui a valu à certains artistes et poètes d’être internés. L’hallucination, dans ce livre, n’est donc pas considérée dans son acception pathologique, mais en tant qu’elle transforme la vue en vision, la description en imagination, la réalité en images. Elle a donc une fonction créatrice, critique, voire subversive : dans la lignée de Rimbaud, reprise plus tard par le surréalisme, l’hallucination « positive » est une méthode de voyance, une stimulation de l’imagination ; dans la lignée de Mallarmé, l’hallucination « négative » est une protestation contre l’encombrement des images sensibles. Cette approche de l’art et la littérature (car le livre associe définitivement les deux domaines) par l’hallucination est entièrement nouvelle. Jean-François Chevrier a opté pour un récit chronologique, de manière à faire apparaître une histoire de l’hallucination, telle qu’elle s’est modifiée à la faveur des événements historiques et des courants de pensée, et telle qu’à son tour elle a influé sur les images et les formes. Après deux chapitres introductifs, dont l’un porte sur le réalisme et Flaubert – qui inventa la notion d’« hallucination artistique » – et l’autre sur les définitions de l’hallucination proposées par la psychiatrie naissante, l’auteur s’attache essentiellement à des œuvres (voir le sommaire). Les chapitres sont émaillés de citations et d’analyses détaillées des textes, tableaux, gravures, films. Tout en suivant une ligne chronologique, il reconstitue des réseaux de correspondances par-delà l’espace et le temps : Polke se prétend en relation télépathique avec Blake et Max Klinger, Rimbaud critique Turner, Baudelaire fait l’éloge de Meryon contre la vue descriptive, Munch et Strindberg se retrouvent à Paris, Artaud rejoue Nerval, Kafka est hanté par Cervantès et Dostoïevski, Pollock nomme un tableau d’après Joyce, Bruce Conner reprend Dante et Blake à son compte… L’auteur mime la machinerie hallucinatoire, rejoue le principe des associations inconscientes, et tisse ainsi une sidérante toile arachnéenne…. L’Hallucination artistique s’accompagne de plus de cent quatre vingt illustrations en couleur et en noir et blanc, reproduites en début ou fin de chaque chapitre. Cet ensemble d’images reconstitue deux siècles d’une histoire de l’art que nous croyons connaître, celle à laquelle appartiennent Goya, Géricault, Turner, Redon, Picasso, Munch, Grosz, Miró, Tanning, Conner. Le livre de Jean-François Chevrier déplace le regard ; il propose aux spectateurs-lecteurs que nous sommes de « participer » au phénomène de la création artistique, en cherchant à voir au travers des formes ce qui hanta l’artiste et ce qui nous hante. Par là même il s’associe à la protestation contre l’idéologique consumériste et comportementaliste actuelle, qui veut réduire l’individu à la performance et à la maîtrise de ses émotions. [Résumé de l'éditeur] Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 012443 701-17 CHE Livre Médiathèque Fonds général Disponible Helen Levitt
Titre : Helen Levitt Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-François Chevrier, Préfacier, etc. Editeur : [Arles] : Actes Sud Année de publication : 2021 Collection : Photo poche, ISSN 0986-4962 num. 165 Importance : 1 vol. (non paginé [160] p.) Présentation : ill. en coul. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-330-15008-2 Note générale : Bibliogr., 2 p. Langues : Français Catégories : Enfance et jeunesse
Femmes artistes
Minorités
New York (New York, États-Unis). Quartier de Harlem
Paysage urbain
Photographes
Photographie -- 20e siècle
Rues
Vie urbaineRésumé : Helen Levitt (1913-2009) a saisi la vitalité de l'aire de jeux informelle que constitue la rue. Elle témoigne de la coexistence, parfois heureuse parfois conflictuelle, des minorités ethniques, dans le Brooklyn de son enfance, ou dans le Lower East Side et les quartiers Nord de Manhattan - Harlem, Spanish Harlem - d'où proviennent la plupart des images prises à partir de 1936. Helen Levitt [texte imprimé] / Jean-François Chevrier, Préfacier, etc. . - [Arles] : Actes Sud, 2021 . - 1 vol. (non paginé [160] p.) : ill. en coul. ; 19 cm. - (Photo poche, ISSN 0986-4962; 165) .
ISBN : 978-2-330-15008-2
Bibliogr., 2 p.
Langues : Français
Catégories : Enfance et jeunesse
Femmes artistes
Minorités
New York (New York, États-Unis). Quartier de Harlem
Paysage urbain
Photographes
Photographie -- 20e siècle
Rues
Vie urbaineRésumé : Helen Levitt (1913-2009) a saisi la vitalité de l'aire de jeux informelle que constitue la rue. Elle témoigne de la coexistence, parfois heureuse parfois conflictuelle, des minorités ethniques, dans le Brooklyn de son enfance, ou dans le Lower East Side et les quartiers Nord de Manhattan - Harlem, Spanish Harlem - d'où proviennent la plupart des images prises à partir de 1936. Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 020912 779.92 PHO CHE Livre Médiathèque Fonds général Disponible Intérieurs / François Hers
PermalinkJeff Wall / Jean-François Chevrier
PermalinkJeff Wall : l'édition complète / Mark Lewis
PermalinkJeff Wall : essais et entretiens 1984-2001 / Jeff Wall
PermalinkJeff Weber, Serial grey / Marie Muracciole
PermalinkJohn Coplans, un corps / Jean-François Chevrier
PermalinkLe Louvre revisité / Christian Milovanoff
PermalinkMarc Pataut / Marc Pataut
PermalinkOeuvre et activité / Jean-François Chevrier
PermalinkPatrick Tosani / Patrick Tosani
Permalink