Titre : | The Happy end/ Bienvenue à tous | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Monica De La Torre (1983-....), Auteur ; Connexion limit?ee, Traducteur | Editeur : | Nantes : Joca Seria | Année de publication : | 2022 | Importance : | 1 volume (133 p.) | Présentation : | couv. ill. | Format : | 21 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-84809-365-9 | Langues : | Français Langues originales : Anglais | Catégories : | Art vidéo Installations (art) Kafka, Franz (1883-1924) Kippenberger, Martin (1953-1997) Mexique Milieu de travail Poésie contemporaine Scénographie Travail
| Index. décimale : | 802 | Résumé : | The Happy End / Bienvenue à tous de Monica De la Torre est le premier livre traduit en français de cette poète et critique née à Mexico City en 1969 et qui vit actuellement à New-York. Ce titre accueillant a un double sens. Il y a le bon accueil qu’elle réserve à ses lecteurices dans une poésie certes conceptuelle mais généreusement ludique. Mais il y aussi ce qui constitue le projet de ce livre. Monica De la Torre s’inspire de l’installation de Martin Kippenberger intitulée « The Happy End of Franz Kafka’s Amerika » exposée en 2009 au MoMa. Cette œuvre est « un ensemble de tables et de bureaux numérotés avec des paires de chaises dépareillées sur un terrain de foot flanqué de gradins. ». L’artiste allemand s’inspire du Théâtre de la nature d’Oklahoma dans L’Amérique, roman inachevé de Kafka. Déjà, on sent ici toute la multiplicité des voix qui habitent ce recueil.
Monica De la Torre nous introduit au sein de La compagnie, pastiche d’une entreprise capitaliste aux injonctions absurdes. Elle le fait en déployant une série de textes multiformes : slogan, dialogue de théâtre, description ou encore citation. Mais ce que l’on découvre à la fin de The Happy End / Bienvenue à tous est que le texte est tissé d’un ensemble d’autres voix, convoquant aussi bien Kippenberger, Kafka et Mark Harman (qui a réécrit L’Amérique), que des ouvrages technique, des catalogues de mobiliers ou des textes promotionnels. Ce texte doit alors se comprendre comme un jeu de cache-cache entre les lecteurices et la poète elle-même, aussi ludique que paranoïaque. Cette poésie concrète est pourtant loin d’être inaccessible. |
The Happy end/ Bienvenue à tous [texte imprimé] / Monica De La Torre (1983-....), Auteur ; Connexion limit?ee, Traducteur . - Nantes : Joca Seria, 2022 . - 1 volume (133 p.) : couv. ill. ; 21 cm. ISBN : 978-2-84809-365-9 Langues : Français Langues originales : Anglais Catégories : | Art vidéo Installations (art) Kafka, Franz (1883-1924) Kippenberger, Martin (1953-1997) Mexique Milieu de travail Poésie contemporaine Scénographie Travail
| Index. décimale : | 802 | Résumé : | The Happy End / Bienvenue à tous de Monica De la Torre est le premier livre traduit en français de cette poète et critique née à Mexico City en 1969 et qui vit actuellement à New-York. Ce titre accueillant a un double sens. Il y a le bon accueil qu’elle réserve à ses lecteurices dans une poésie certes conceptuelle mais généreusement ludique. Mais il y aussi ce qui constitue le projet de ce livre. Monica De la Torre s’inspire de l’installation de Martin Kippenberger intitulée « The Happy End of Franz Kafka’s Amerika » exposée en 2009 au MoMa. Cette œuvre est « un ensemble de tables et de bureaux numérotés avec des paires de chaises dépareillées sur un terrain de foot flanqué de gradins. ». L’artiste allemand s’inspire du Théâtre de la nature d’Oklahoma dans L’Amérique, roman inachevé de Kafka. Déjà, on sent ici toute la multiplicité des voix qui habitent ce recueil.
Monica De la Torre nous introduit au sein de La compagnie, pastiche d’une entreprise capitaliste aux injonctions absurdes. Elle le fait en déployant une série de textes multiformes : slogan, dialogue de théâtre, description ou encore citation. Mais ce que l’on découvre à la fin de The Happy End / Bienvenue à tous est que le texte est tissé d’un ensemble d’autres voix, convoquant aussi bien Kippenberger, Kafka et Mark Harman (qui a réécrit L’Amérique), que des ouvrages technique, des catalogues de mobiliers ou des textes promotionnels. Ce texte doit alors se comprendre comme un jeu de cache-cache entre les lecteurices et la poète elle-même, aussi ludique que paranoïaque. Cette poésie concrète est pourtant loin d’être inaccessible. |
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