Titre : | The Other End of the Rainbow | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Kourtney Roy (1981-....), Illustrateur ; François Cheval, Auteur ; Gladys Radek, Auteur | Editeur : | Marseille : André Frère-Association Ce qu'il nous reste à voir | Année de publication : | 2023 | Importance : | 1 vol. (418 p.) | Présentation : | ill. en coul. | Format : | 30 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-492-69606-0 | Note générale : | Texte en français et en anglais
Contient des témoignages de proches des victimes
Webliogr., 1 p. | Langues : | Français Anglais Langues originales : Anglais Français | Catégories : | Photographies
| Résumé : | À travers The Other End of the Rainbow, Kourtney Roy, nous dévoile un tout nouvel aspect de son travail. Pendant plus de deux années, Kourtney Roy s'est rendue en Colombie Britanique, le long de la Highway 16 pour s'imprégner des lieux où depuis des années, des femmes et jeunes filles principalement d'origines indigènes disparaissent ou sont retrouvées mortes, ce qui a valu à cette route le nom de « Route des larmes ». Dans son périple, Kourtney Roy a rencontré de nombreuses familles et proches des victimes dont les témoignages trouvent une large place dans l'ouvrage et retranscrivent la violence, la misogynie et le racisme ambiant. « Roy nous met à l'épreuve de percevoir, depuis des lieux vides en eux-mêmes et sans vie apparente, une humanité sacrifiée et reléguée. Face au déni d'une société, le rôle que Kourtney Roy accorde à la photographie est de s'attacher, malgré tout, à partager une douleur et à faire ressentir une tension qui ne peut trouver d'exutoire que dans le drame : une histoire sans cesse répétée d'échecs, de marginalisation et d'exclusion. La vie dans laquelle des femmes et des filles, majoritairement autochtones, ont été prises au piège, imposée, éclatée et fragilisée bascule dans le fait-divers. Le récit photographique, calme, sans illusions sur sa portée, n'accueille aucun éclat. Sur un tempo lent, on suit étape par étape un chemin de croix, le calvaire des exclues, qui n'est que la conséquence de la violence machiste et raciste. Étonnant propos que cette série, sans heurts, d'une grande simplicité, décrivant des lieux qui s'enchaînent sans lyrisme mais jamais plat. La mise en récit par l'image est dans l'impossibilité de dire directement le désordre du monde. Ce dernier est essentiellement nocturne, flouté par le brouillard ou les incendies de forêt, c'est-à-dire qu'il échappe au regard, définitivement rétif à la photographie. Il faut faire avec ! Alors le médium retrouve sa qualité première, le silence qui accompagne la violence. F.Cheval extr |
The Other End of the Rainbow [texte imprimé] / Kourtney Roy (1981-....), Illustrateur ; François Cheval, Auteur ; Gladys Radek, Auteur . - Marseille : André Frère-Association Ce qu'il nous reste à voir, 2023 . - 1 vol. (418 p.) : ill. en coul. ; 30 cm. ISBN : 978-2-492-69606-0 Texte en français et en anglais
Contient des témoignages de proches des victimes
Webliogr., 1 p. Langues : Français Anglais Langues originales : Anglais Français Catégories : | Photographies
| Résumé : | À travers The Other End of the Rainbow, Kourtney Roy, nous dévoile un tout nouvel aspect de son travail. Pendant plus de deux années, Kourtney Roy s'est rendue en Colombie Britanique, le long de la Highway 16 pour s'imprégner des lieux où depuis des années, des femmes et jeunes filles principalement d'origines indigènes disparaissent ou sont retrouvées mortes, ce qui a valu à cette route le nom de « Route des larmes ». Dans son périple, Kourtney Roy a rencontré de nombreuses familles et proches des victimes dont les témoignages trouvent une large place dans l'ouvrage et retranscrivent la violence, la misogynie et le racisme ambiant. « Roy nous met à l'épreuve de percevoir, depuis des lieux vides en eux-mêmes et sans vie apparente, une humanité sacrifiée et reléguée. Face au déni d'une société, le rôle que Kourtney Roy accorde à la photographie est de s'attacher, malgré tout, à partager une douleur et à faire ressentir une tension qui ne peut trouver d'exutoire que dans le drame : une histoire sans cesse répétée d'échecs, de marginalisation et d'exclusion. La vie dans laquelle des femmes et des filles, majoritairement autochtones, ont été prises au piège, imposée, éclatée et fragilisée bascule dans le fait-divers. Le récit photographique, calme, sans illusions sur sa portée, n'accueille aucun éclat. Sur un tempo lent, on suit étape par étape un chemin de croix, le calvaire des exclues, qui n'est que la conséquence de la violence machiste et raciste. Étonnant propos que cette série, sans heurts, d'une grande simplicité, décrivant des lieux qui s'enchaînent sans lyrisme mais jamais plat. La mise en récit par l'image est dans l'impossibilité de dire directement le désordre du monde. Ce dernier est essentiellement nocturne, flouté par le brouillard ou les incendies de forêt, c'est-à-dire qu'il échappe au regard, définitivement rétif à la photographie. Il faut faire avec ! Alors le médium retrouve sa qualité première, le silence qui accompagne la violence. F.Cheval extr |
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