| Titre : | Dialogues | | Type de document : | texte imprimé | | Auteurs : | Gilles Deleuze, Auteur ; Claire Parnet, Auteur | | Editeur : | [Paris] : Flammarion | | Année de publication : | impr. 2008 | | Collection : | Champs. Essais | | Sous-collection : | Essais | | Importance : | 1 vol. (187 p.) | | Présentation : | couv. ill. | | Format : | 18 cm | | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-08-121803-1 | | Note générale : | Contient aussi en appendice : "L'actuel et le virtuel" / Gilles Deleuze
Bibliogr. des oeuvres de G. Deleuze p. 187 | | Langues : | Français | | Catégories : | Philosophie -- 20e siècle
| | Index. décimale : | 194 | | Résumé : | " C'est très difficile de "s'expliquer" - une interview, un dialogue, un entretien. La plupart du temps, quand on me pose une question, même qui me touche, je m'aperçois que je n'ai strictement rien à dire. Les questions se fabriquent, comme autre chose. Si on ne vous laisse pas fabriquer vos questions, avec des éléments venus de partout, de n'importe où, si on vous les "pose", vous n'avez pas grand-chose à dire. (...) Les questions sont généralement tendues vers un avenir (ou un passé). L'avenir des femmes, l'avenir de la révolution, l'avenir de la philosophie, etc. Mais pendant ce temps-là, pendant qu'on tourne en rond dans ces questions, il y a des devenirs qui opèrent en silence, qui sont presque imperceptibles. On pense trop en tenues d'histoire, personnelle ou universelle. Les devenirs, c'est de la géographie, ce sont des orientations, des directions, des entrées et des sorties. " |
Dialogues [texte imprimé] / Gilles Deleuze, Auteur ; Claire Parnet, Auteur . - [Paris] : Flammarion, impr. 2008 . - 1 vol. (187 p.) : couv. ill. ; 18 cm. - ( Champs. Essais. Essais) . ISBN : 978-2-08-121803-1 Contient aussi en appendice : "L'actuel et le virtuel" / Gilles Deleuze
Bibliogr. des oeuvres de G. Deleuze p. 187 Langues : Français | Catégories : | Philosophie -- 20e siècle
| | Index. décimale : | 194 | | Résumé : | " C'est très difficile de "s'expliquer" - une interview, un dialogue, un entretien. La plupart du temps, quand on me pose une question, même qui me touche, je m'aperçois que je n'ai strictement rien à dire. Les questions se fabriquent, comme autre chose. Si on ne vous laisse pas fabriquer vos questions, avec des éléments venus de partout, de n'importe où, si on vous les "pose", vous n'avez pas grand-chose à dire. (...) Les questions sont généralement tendues vers un avenir (ou un passé). L'avenir des femmes, l'avenir de la révolution, l'avenir de la philosophie, etc. Mais pendant ce temps-là, pendant qu'on tourne en rond dans ces questions, il y a des devenirs qui opèrent en silence, qui sont presque imperceptibles. On pense trop en tenues d'histoire, personnelle ou universelle. Les devenirs, c'est de la géographie, ce sont des orientations, des directions, des entrées et des sorties. " |
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