Titre : | Ne voulais prendre ni forme, ni chair, ni matière | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Daniel Steegmann Mangrané, Artiste ; Institut d'art contemporain (Villeurbanne), Collectivité éditrice ; Stela do Patrocinio, Auteur ; Laure Rocher Luna, Traducteur | Année de publication : | 2020 | Importance : | 1 vol. (n.p.) | Présentation : | ill. en noir et en coul., couv. ill. | Format : | 32 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-3-96436-021-2 | Note générale : | Publié suite à l'exposition éponyme à l'Institut d’art contemporain, Villeurbanne, du 20 février au 28 avril 2019. | Langues : | Français Langues originales : Portugais | Catégories : | Catalogues d'exposition Steegmann Mangrané, Daniel (1977-....)
| Résumé : | L'artiste catalan Daniel Steegmann Mangrané conçoit une œuvre polymorphe (dessin, sculpture, film, installation, etc.). Son arrivée au Brésil en 2004 est motivée par sa fascination pour la forêt amazonienne – enfant il aurait voulu devenir biologiste, entomologiste ou botaniste – et par sa découverte des artistes brésiliens Lygia Clark et Hélio Oiticica. Dès la fin des années 1950, chez ces fondateurs du néo-concrétisme, l'intuition, la subjectivité et la participation du public devaient venir réconcilier des dualismes dépassés, à commencer par l'opposition, alors communément admise, entre l'objet et le sujet. Également nourri par l'anthropologie ou par les poèmes de Stela do Patrocínio qui lui inspirent ici le titre de son exposition, Daniel Steegmann Mangrané mêle dans son travail formes naturelles et culturelles. Il y explore l'enchevêtrement du vivant à son environnement, expérimentant l'espace comme zone de sensibilité et de relation. Imprégné par le perspectivisme amérindien de l'anthropologue Eduardo Viveiros de Castro – qui brouille la distinction entre l'humain et le non humain – et par la pensée de Philippe Descola qui entend dépasser le dualisme nature-culture, Daniel Steegmann Mangrané transforme profondément et dans sa totalité l'espace de l'IAC. Ainsi, le parcours génère de nouvelles lignes de fuites, des perspectives changeantes ouvertes vers l'extérieur. Défini par une géométrie sensible, conduite uniquement par des faisceaux de lumière naturelle dans la pénombre, il suscite l'exploration et le tâtonnement comme pour retrouver l'essence même du vivant. Ce cheminement traduit également sa fascination pour la notion de dissolution, dissolution du sujet susceptible de mener à une prise de conscience de son milieu. [Résumé de l'éditeur] |
Ne voulais prendre ni forme, ni chair, ni matière [texte imprimé] / Daniel Steegmann Mangrané, Artiste ; Institut d'art contemporain (Villeurbanne), Collectivité éditrice ; Stela do Patrocinio, Auteur ; Laure Rocher Luna, Traducteur . - 2020 . - 1 vol. (n.p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. ; 32 cm. ISBN : 978-3-96436-021-2 Publié suite à l'exposition éponyme à l'Institut d’art contemporain, Villeurbanne, du 20 février au 28 avril 2019. Langues : Français Langues originales : Portugais Catégories : | Catalogues d'exposition Steegmann Mangrané, Daniel (1977-....)
| Résumé : | L'artiste catalan Daniel Steegmann Mangrané conçoit une œuvre polymorphe (dessin, sculpture, film, installation, etc.). Son arrivée au Brésil en 2004 est motivée par sa fascination pour la forêt amazonienne – enfant il aurait voulu devenir biologiste, entomologiste ou botaniste – et par sa découverte des artistes brésiliens Lygia Clark et Hélio Oiticica. Dès la fin des années 1950, chez ces fondateurs du néo-concrétisme, l'intuition, la subjectivité et la participation du public devaient venir réconcilier des dualismes dépassés, à commencer par l'opposition, alors communément admise, entre l'objet et le sujet. Également nourri par l'anthropologie ou par les poèmes de Stela do Patrocínio qui lui inspirent ici le titre de son exposition, Daniel Steegmann Mangrané mêle dans son travail formes naturelles et culturelles. Il y explore l'enchevêtrement du vivant à son environnement, expérimentant l'espace comme zone de sensibilité et de relation. Imprégné par le perspectivisme amérindien de l'anthropologue Eduardo Viveiros de Castro – qui brouille la distinction entre l'humain et le non humain – et par la pensée de Philippe Descola qui entend dépasser le dualisme nature-culture, Daniel Steegmann Mangrané transforme profondément et dans sa totalité l'espace de l'IAC. Ainsi, le parcours génère de nouvelles lignes de fuites, des perspectives changeantes ouvertes vers l'extérieur. Défini par une géométrie sensible, conduite uniquement par des faisceaux de lumière naturelle dans la pénombre, il suscite l'exploration et le tâtonnement comme pour retrouver l'essence même du vivant. Ce cheminement traduit également sa fascination pour la notion de dissolution, dissolution du sujet susceptible de mener à une prise de conscience de son milieu. [Résumé de l'éditeur] |
| |