Titre : | Julian Charrière : future fossil spaces | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Musée cantonal des beaux-arts (Lausanne, Suisse), Editeur scientifique ; Amelia Barikin, Auteur ; Rebecca Lamarche-Vadel, Auteur ; Nadim Samman, Auteur ; Nicole Schweizer, Auteur | Editeur : | Milan : Mousse Publishing | Année de publication : | 2014 | Importance : | 1 vol. (198 p.) | Présentation : | ill en coul., couv. ill. en coul. | Format : | 24 cm | Accompagnement : | 1 fasc. (20 p.) | ISBN/ISSN/EAN : | 978-88-6749-106-3 | Note générale : | Publié à l'occasion de l'exposition éponyme au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, d'octobre 2014 à janvier 2015. | Langues : | Anglais Français | Catégories : | Charrière, Julian Environnement Industrie nucléaire Installations (art) Photographies Sculpture
| Résumé : | L'exposition à l'occasion de laquelle cette publication est conçue rassemble des travaux pour lesquels l'artiste a voyagé en Islande, au Kazakhstan, dans le désert d'Atacama (Chili), en Bolivie et en Argentine. Elle se déploie comme une topographie fictive avec au sol des paysages colorés à la beauté étrange, constitués de bacs en acier émaillé remplis de solutions salines provenant de gisements de lithium du Salar de Rincón en Argentine, qui ressemblent à une vue aérienne de ces derniers ; s'élevant dans les hauteurs, des colonnes construites en brique de sel de même provenance marquent la tension entre un matériau du futur – le lithium – et le temps passé nécessaire à sa constitution; plus loin, le temps semble s'être arrêté dans une vitrine où l'artiste a déposé des plantes saisies dans une gaine de glace; enfin, une vidéo tournée au Kazakhstan, sur le site du polygone nucléaire de Semipalatinsk, clôt – ou ouvre – l'exposition sur la question de l'interdépendance entre l'humain et son environnement. Intitulée Somewhere, la vidéo explore le site où les premiers essais nucléaires militaires soviétiques ont été réalisés, et où les radiations libérées entre 1949 et 1989 atteignent encore à ce jour des valeurs extrêmement élevées. L'aspect désolé et atemporel de ces paysages filmés en travelling lent par l'artiste sans aucun commentaire, leur confère une inquiétante étrangeté. Le passé rattrape le futur dans un présent en constante expansion. |
Julian Charrière : future fossil spaces [texte imprimé] / Musée cantonal des beaux-arts (Lausanne, Suisse), Editeur scientifique ; Amelia Barikin, Auteur ; Rebecca Lamarche-Vadel, Auteur ; Nadim Samman, Auteur ; Nicole Schweizer, Auteur . - Milan : Mousse Publishing, 2014 . - 1 vol. (198 p.) : ill en coul., couv. ill. en coul. ; 24 cm + 1 fasc. (20 p.). ISBN : 978-88-6749-106-3 Publié à l'occasion de l'exposition éponyme au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, d'octobre 2014 à janvier 2015. Langues : Anglais Français Catégories : | Charrière, Julian Environnement Industrie nucléaire Installations (art) Photographies Sculpture
| Résumé : | L'exposition à l'occasion de laquelle cette publication est conçue rassemble des travaux pour lesquels l'artiste a voyagé en Islande, au Kazakhstan, dans le désert d'Atacama (Chili), en Bolivie et en Argentine. Elle se déploie comme une topographie fictive avec au sol des paysages colorés à la beauté étrange, constitués de bacs en acier émaillé remplis de solutions salines provenant de gisements de lithium du Salar de Rincón en Argentine, qui ressemblent à une vue aérienne de ces derniers ; s'élevant dans les hauteurs, des colonnes construites en brique de sel de même provenance marquent la tension entre un matériau du futur – le lithium – et le temps passé nécessaire à sa constitution; plus loin, le temps semble s'être arrêté dans une vitrine où l'artiste a déposé des plantes saisies dans une gaine de glace; enfin, une vidéo tournée au Kazakhstan, sur le site du polygone nucléaire de Semipalatinsk, clôt – ou ouvre – l'exposition sur la question de l'interdépendance entre l'humain et son environnement. Intitulée Somewhere, la vidéo explore le site où les premiers essais nucléaires militaires soviétiques ont été réalisés, et où les radiations libérées entre 1949 et 1989 atteignent encore à ce jour des valeurs extrêmement élevées. L'aspect désolé et atemporel de ces paysages filmés en travelling lent par l'artiste sans aucun commentaire, leur confère une inquiétante étrangeté. Le passé rattrape le futur dans un présent en constante expansion. |
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