Titre : | Dostoïevski | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Léonid Grossman, Auteur ; Michèle Kahn, Traducteur ; Michel Parfenov, Préfacier, etc. | Editeur : | Paragon | Année de publication : | 2003 | Importance : | 1 vol. (518p.) | Format : | 21 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-84190-096-1 | Langues : | Français Langues originales : Russe | Catégories : | Biographies Dostoevskij, Fedor Mihailovič (1821-1881)
| Résumé : | Bientôt après l'acquisition de la propriété, survint un grand malheur. Au début du printemps 1832, un incendie attisé par un vent violent anéantit les deux hameaux. Lorsque les Dostoïevski arrivèrent dans leur domaine, ils ne trouvèrent qu'un désert semé de poutres carbonisées. Seule la maison des maîtres était demeurée intacte. Les habitations paysannes, les dépendances, les locaux d'usage domestique et même les tilleuls séculaires, brûlés, noircis, formaient un immense paysage privé de vie, funèbre, qui semblait incarner dans ses contours squelettiques la vie sans espoir des villages de serfs sur lesquels la mort régnait sans partage. Dostoïevski s'en souvint sans doute un demi-siècle plus tard quand il exprima les impressions sinistres de son enfance dans les questions angoissées de Dmitri Karamazov : " Pourquoi les mères sinistrées se tiennent-elles là ?... Pourquoi ce noir malheur les a-t-il noircies de la sorte, pourquoi ne nourrissent-elles pas leurs enfants ?... " |
Dostoïevski [texte imprimé] / Léonid Grossman, Auteur ; Michèle Kahn, Traducteur ; Michel Parfenov, Préfacier, etc. . - [S.l.] : Paragon, 2003 . - 1 vol. (518p.) ; 21 cm. ISBN : 978-2-84190-096-1 Langues : Français Langues originales : Russe Catégories : | Biographies Dostoevskij, Fedor Mihailovič (1821-1881)
| Résumé : | Bientôt après l'acquisition de la propriété, survint un grand malheur. Au début du printemps 1832, un incendie attisé par un vent violent anéantit les deux hameaux. Lorsque les Dostoïevski arrivèrent dans leur domaine, ils ne trouvèrent qu'un désert semé de poutres carbonisées. Seule la maison des maîtres était demeurée intacte. Les habitations paysannes, les dépendances, les locaux d'usage domestique et même les tilleuls séculaires, brûlés, noircis, formaient un immense paysage privé de vie, funèbre, qui semblait incarner dans ses contours squelettiques la vie sans espoir des villages de serfs sur lesquels la mort régnait sans partage. Dostoïevski s'en souvint sans doute un demi-siècle plus tard quand il exprima les impressions sinistres de son enfance dans les questions angoissées de Dmitri Karamazov : " Pourquoi les mères sinistrées se tiennent-elles là ?... Pourquoi ce noir malheur les a-t-il noircies de la sorte, pourquoi ne nourrissent-elles pas leurs enfants ?... " |
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