Titre : | Spectres III : Fantômes dans la machine | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | François J. Bonnet, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Bartolome Sanson, Directeur de publication, rédacteur en chef | Editeur : | Shelter Press | Année de publication : | 2021 | Autre Editeur : | Ina GRM – Groupe de Recherches Musicales | Importance : | 1 vol. (236 p.) | Format : | 20 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-36582-043-1 | Note générale : | Spectres est une publication annuelle consacrée à l'expérimentation sonore et musicale, coéditée par Shelter Press et l'Ina GRM – Groupe de Recherches Musicales. | Langues : | Français Anglais | Catégories : | Art sonore Fantômes Musique expérimentale
| Résumé : | L’expression « fantôme dans la machine » a trouvé naissance dans un contexte particulier, celui de la critique du dualisme cartésien séparant l’âme et le corps, renouant ainsi avec un certain matérialisme mécaniste. Pour le dire simplement, cette approche nie l’existence d’une âme indépendante (le fantôme) qui serait véhiculée par un organisme corporel (la machine). Elle affirme, au contraire, que « l’âme » n’est qu’une manifestation du corps et ne fait qu’un avec lui. Si cette question est encore délicate à trancher, risquant à tout moment de glisser dans le registre des croyances, elle se réactualise à présent autour de l’émergence des intelligences artificielles : est-ce qu’une telle intelligence existe ? Ne se réduit-elle pas à la somme des opérations binaires qui la génère ? Et qu’est-ce au juste que l’artificiel ? L’artificiel porte toujours en lui un fantasme d’émancipation, d’autonomie et de rupture avec un ordre supposé naturel des choses. Il est subversif. L’IA, en tant, justement, qu’artificielle, embrasse une telle subversion, hybridant les mythes prométhéen et faustien, augurant tout autant de promesses que de dangers potentiels, poussant les enjeux aussi haut que la survie ou l’extinction de l’humanité. À ce titre, le domaine de la création musicale fait figure d’avant-poste. Il est à la fois un terrain d’exploration des applications possibles de l’IA et un domaine possédant déjà une histoire assez longue dans l’intégration des machines et leur puissance de calcul dans le processus de création. De la composition algorithmique aux méthodes de resynthèse, de l’approche logique à la création de systèmes cybernétiques, de la naissance de l’informatique musicale aux réseaux de neurones, la musique, depuis plus d’un demi-siècle, a entamé un dialogue ininterrompu avec l’univers binaire des flux d’électrons et des systèmes de plus en plus complexes qui les gouvernent. Les textes à venir racontent, chacun à leur manière, une face différente de ce prisme étrange que forme une telle alliance. Ils projettent chacun un spectre particulier, révèlent un fantôme, et évoquent une apparition composite d’idées, d’électricité et d’opérations. [Résumé de l'éditeur] | Note de contenu : | Le troisième numéro de la publication annuelle consacrée à l'expérimentation sonore et musicale, autour de la question des intelligences artificielles. |
Spectres III : Fantômes dans la machine [texte imprimé] / François J. Bonnet, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Bartolome Sanson, Directeur de publication, rédacteur en chef . - s.l. : Shelter Press : [S.l.] : Ina GRM – Groupe de Recherches Musicales, 2021 . - 1 vol. (236 p.) ; 20 cm. ISBN : 978-2-36582-043-1 Spectres est une publication annuelle consacrée à l'expérimentation sonore et musicale, coéditée par Shelter Press et l'Ina GRM – Groupe de Recherches Musicales. Langues : Français Anglais Catégories : | Art sonore Fantômes Musique expérimentale
| Résumé : | L’expression « fantôme dans la machine » a trouvé naissance dans un contexte particulier, celui de la critique du dualisme cartésien séparant l’âme et le corps, renouant ainsi avec un certain matérialisme mécaniste. Pour le dire simplement, cette approche nie l’existence d’une âme indépendante (le fantôme) qui serait véhiculée par un organisme corporel (la machine). Elle affirme, au contraire, que « l’âme » n’est qu’une manifestation du corps et ne fait qu’un avec lui. Si cette question est encore délicate à trancher, risquant à tout moment de glisser dans le registre des croyances, elle se réactualise à présent autour de l’émergence des intelligences artificielles : est-ce qu’une telle intelligence existe ? Ne se réduit-elle pas à la somme des opérations binaires qui la génère ? Et qu’est-ce au juste que l’artificiel ? L’artificiel porte toujours en lui un fantasme d’émancipation, d’autonomie et de rupture avec un ordre supposé naturel des choses. Il est subversif. L’IA, en tant, justement, qu’artificielle, embrasse une telle subversion, hybridant les mythes prométhéen et faustien, augurant tout autant de promesses que de dangers potentiels, poussant les enjeux aussi haut que la survie ou l’extinction de l’humanité. À ce titre, le domaine de la création musicale fait figure d’avant-poste. Il est à la fois un terrain d’exploration des applications possibles de l’IA et un domaine possédant déjà une histoire assez longue dans l’intégration des machines et leur puissance de calcul dans le processus de création. De la composition algorithmique aux méthodes de resynthèse, de l’approche logique à la création de systèmes cybernétiques, de la naissance de l’informatique musicale aux réseaux de neurones, la musique, depuis plus d’un demi-siècle, a entamé un dialogue ininterrompu avec l’univers binaire des flux d’électrons et des systèmes de plus en plus complexes qui les gouvernent. Les textes à venir racontent, chacun à leur manière, une face différente de ce prisme étrange que forme une telle alliance. Ils projettent chacun un spectre particulier, révèlent un fantôme, et évoquent une apparition composite d’idées, d’électricité et d’opérations. [Résumé de l'éditeur] | Note de contenu : | Le troisième numéro de la publication annuelle consacrée à l'expérimentation sonore et musicale, autour de la question des intelligences artificielles. |
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