Titre : | Oeuvre et activité : la question de l'art | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jean-François Chevrier, Auteur | Editeur : | Paris : L'Arachnéen | Année de publication : | 2015 | Importance : | 1 vol. (349 p.) | Présentation : | ill. en couleur | Format : | 22 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-9541059-7-0 | Note générale : | Index | Langues : | Français | Catégories : | Art -- Historiographie Art conceptuel Art de performance Art moderne
| Résumé : | Au cours du XXe siècle, la liaison de l’art moderne, « indépendant », avec la pensée libérale a été mise en cause de diverses manières. L’œuvre, devenue un pôle de l’espace public bourgeois, fut « mise en procès », sinon condamnée. Le tournant du rapport entre œuvre et activité est apparu avec le readymade duchampien, soit, entre autres effets, l’inclusion de la posture critique dans l’activité même. L’activité artistique s’est détachée de l’œuvre au moment même où celle-ci, avec l’objet cubiste, apparaissait comme la forme accomplie du modèle libéral. Deux paradigmes historiques de l’art (privilégiant «œuvre» ou «activité») se sont ainsi croisés et mêlés à la veille de la première guerre mondiale. La question de l’art est devenue un débat entre diverses conceptions fonctionnelles ou protestataires, activistes ou contemplatives. L’auteur discute et relativise les partages idéologiques qui ont surestimé ou, au contraire, déprécié systématiquement la dynamique des avant-gardes. Il met en avant une continuité de la pensée critique, active à la fois dans la mise en place du modèle libéral appliqué à l’œuvre d’art et dans l’expérience de modes d’activité alternatifs plus ou moins opposés à ce modèle de l’œuvre. Cela lui permet de resituer la problématique des années 1960 et 1970 dans une réflexion sur les formes du « travail intellectuel moderne » dans l’activité des artistes. Il évite ainsi de reconduire naïvement les déclarations de rupture et les mots d’ordre auxquels on réduit trop souvent les prétendues « néo-avant-gardes ». Depuis les années 1960, la performance et le conceptualisme ont été les deux vecteurs principaux de cette transformation. Toutefois, le critère de l’œuvre, avec son adresse au public, est resté déterminant de toute appréciation critique et de la possibilité même d’une posture critique de la part des artistes. Le principe d’indépendance, antidogmatique, de la pensée libérale, mis en œuvre dans l’art, avec le soutien de la critique, depuis les Lumières, a conservé son efficacité au travers des postulations libertaires et jusque dans des formes d’activité liées à des engagements sociopolitiques qui lui étaient hostiles. [ Extrait du résumé de l'éditeur] |
Oeuvre et activité : la question de l'art [texte imprimé] / Jean-François Chevrier, Auteur . - Paris : L'Arachnéen, 2015 . - 1 vol. (349 p.) : ill. en couleur ; 22 cm. ISBN : 978-2-9541059-7-0 Index Langues : Français Catégories : | Art -- Historiographie Art conceptuel Art de performance Art moderne
| Résumé : | Au cours du XXe siècle, la liaison de l’art moderne, « indépendant », avec la pensée libérale a été mise en cause de diverses manières. L’œuvre, devenue un pôle de l’espace public bourgeois, fut « mise en procès », sinon condamnée. Le tournant du rapport entre œuvre et activité est apparu avec le readymade duchampien, soit, entre autres effets, l’inclusion de la posture critique dans l’activité même. L’activité artistique s’est détachée de l’œuvre au moment même où celle-ci, avec l’objet cubiste, apparaissait comme la forme accomplie du modèle libéral. Deux paradigmes historiques de l’art (privilégiant «œuvre» ou «activité») se sont ainsi croisés et mêlés à la veille de la première guerre mondiale. La question de l’art est devenue un débat entre diverses conceptions fonctionnelles ou protestataires, activistes ou contemplatives. L’auteur discute et relativise les partages idéologiques qui ont surestimé ou, au contraire, déprécié systématiquement la dynamique des avant-gardes. Il met en avant une continuité de la pensée critique, active à la fois dans la mise en place du modèle libéral appliqué à l’œuvre d’art et dans l’expérience de modes d’activité alternatifs plus ou moins opposés à ce modèle de l’œuvre. Cela lui permet de resituer la problématique des années 1960 et 1970 dans une réflexion sur les formes du « travail intellectuel moderne » dans l’activité des artistes. Il évite ainsi de reconduire naïvement les déclarations de rupture et les mots d’ordre auxquels on réduit trop souvent les prétendues « néo-avant-gardes ». Depuis les années 1960, la performance et le conceptualisme ont été les deux vecteurs principaux de cette transformation. Toutefois, le critère de l’œuvre, avec son adresse au public, est resté déterminant de toute appréciation critique et de la possibilité même d’une posture critique de la part des artistes. Le principe d’indépendance, antidogmatique, de la pensée libérale, mis en œuvre dans l’art, avec le soutien de la critique, depuis les Lumières, a conservé son efficacité au travers des postulations libertaires et jusque dans des formes d’activité liées à des engagements sociopolitiques qui lui étaient hostiles. [ Extrait du résumé de l'éditeur] |
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