Titre : | Préhistoire du sentiment artistique : l'invention du style, il y a 20 000 ans | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Emmanuel Guy, Auteur | Editeur : | [Dijon] : les Presses du réel | Année de publication : | DL 2010 | Collection : | Collection Fabula (Dijon), ISSN 2107-2035 | Importance : | 1 vol. (164 p.) | Présentation : | ill., cartes | Format : | 24 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-84066-369-0 | Prix : | 25 EUR | Note générale : | Bibliogr. p. 159-161. Index | Langues : | Français | Catégories : | Archéologie et art Art pariétal Paléolithique
| Résumé : | Jusqu'à présent, on s'est peu attaché à observer, dans le détail, la diversité stylistique de l'art paléolithique. Quelles différences d'expression séparent la représentation d'un cheval ou d'un bison de Lascaux, d'Altamira, ou de Chauvet ? Ces différences nous intéressent parce qu'elles sont le reflet de la diversité même des manières de voir de nos ancêtres préhistoriques.
Pour la première fois, cet ouvrage pose un regard artistique sur l'art préhistorique à travers le décryptage minutieux de ses partis pris visuels. En examinant plusieurs centaines de figures, il met ainsi en évidence les propriétés d'un style figuratif présent dans tout le sud-ouest de l'Europe occidentale il y a environ 20 000 ans. Il montre aussi comment, au fil du temps, ce même style va peu à peu évoluer vers un naturalisme grandissant tel qu'on l'observe notamment dans l'art de Lascaux. Ces innovations formelles témoignent de l'émergence d'un rapport au monde différent à l'époque de Lascaux ; la transformation conceptuelle est alors caractérisée, sur le plan pictural, par un développement de préoccupations descriptives nouvelles et, en particulier, par un désir farouche de représenter l'espace en trois dimensions.
La transmission de règles stylistiques pendant des millénaires et sur des distances parfois considérables laisse présager l'existence d'un véritable « enseignement artistique » chez les chasseurs-cueilleurs nomades du Paléolithique supérieur. Elle révèle que, loin d'être réductible à sa seule fonction symbolique ou rituelle, l'art du Paléolithique est aussi le produit d'écoles et de traditions esthétiques que l'on croyait jusqu'alors réservées à des périodes ultérieures, et ouvre ainsi la voie à l'étude d'un chapitre encore ignoré de l'histoire de l'art occidental. |
Préhistoire du sentiment artistique : l'invention du style, il y a 20 000 ans [texte imprimé] / Emmanuel Guy, Auteur . - [Dijon] : les Presses du réel, DL 2010 . - 1 vol. (164 p.) : ill., cartes ; 24 cm. - ( Collection Fabula (Dijon), ISSN 2107-2035) . ISBN : 978-2-84066-369-0 : 25 EUR Bibliogr. p. 159-161. Index Langues : Français Catégories : | Archéologie et art Art pariétal Paléolithique
| Résumé : | Jusqu'à présent, on s'est peu attaché à observer, dans le détail, la diversité stylistique de l'art paléolithique. Quelles différences d'expression séparent la représentation d'un cheval ou d'un bison de Lascaux, d'Altamira, ou de Chauvet ? Ces différences nous intéressent parce qu'elles sont le reflet de la diversité même des manières de voir de nos ancêtres préhistoriques.
Pour la première fois, cet ouvrage pose un regard artistique sur l'art préhistorique à travers le décryptage minutieux de ses partis pris visuels. En examinant plusieurs centaines de figures, il met ainsi en évidence les propriétés d'un style figuratif présent dans tout le sud-ouest de l'Europe occidentale il y a environ 20 000 ans. Il montre aussi comment, au fil du temps, ce même style va peu à peu évoluer vers un naturalisme grandissant tel qu'on l'observe notamment dans l'art de Lascaux. Ces innovations formelles témoignent de l'émergence d'un rapport au monde différent à l'époque de Lascaux ; la transformation conceptuelle est alors caractérisée, sur le plan pictural, par un développement de préoccupations descriptives nouvelles et, en particulier, par un désir farouche de représenter l'espace en trois dimensions.
La transmission de règles stylistiques pendant des millénaires et sur des distances parfois considérables laisse présager l'existence d'un véritable « enseignement artistique » chez les chasseurs-cueilleurs nomades du Paléolithique supérieur. Elle révèle que, loin d'être réductible à sa seule fonction symbolique ou rituelle, l'art du Paléolithique est aussi le produit d'écoles et de traditions esthétiques que l'on croyait jusqu'alors réservées à des périodes ultérieures, et ouvre ainsi la voie à l'étude d'un chapitre encore ignoré de l'histoire de l'art occidental. |
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