Titre : | Esthétique de la disparition | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Paul Virilio, Auteur | Editeur : | Paris : Galilée | Année de publication : | 1989 | Collection : | Le Livre de Poche Biblio-Essais num. 4202 | Importance : | 1 vol. (123 p.) | Format : | 18 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-253-94202-3 | Langues : | Français | Catégories : | Espace Mouvement Temps Vitesse
| Résumé : | Le temps, c’est le cycle de la lumière. Puisque le visible n’est que l’effet de réel de la promptitude de l’émission lumineuse et que, par ailleurs, ce qui passe de plus en plus vite se perçoit de moins en moins nettement, il faut nous rendre à l’évidence : ce qui est donné à voir dans le champ visuel l’est grâce au truchement des phénomènes d’accélération et de décélération en tout point indentifiables aux intensités d’éclairement. Si la vitesse, c’est la lumière, toute la lumière du monde, alors le semblant, c’est le mouvant et les apparences des transparences momentanées et trompeuses, les dimensions de l’espace n’étant elles-mêmes que de fugitives apparitions, au même titre que les choses données à voir dans l’instant du regard. Objecteur de conscience, l’auteur, qui n’en croit plus ses yeux, s’interroge ici sur les perceptions inconscientes, sur le vraisemblable des images et sur les manipulations cinématiques dont elles sont aujourd’hui l’objet. [résumé de l'éditeur] |
Esthétique de la disparition [texte imprimé] / Paul Virilio, Auteur . - Paris : Galilée, 1989 . - 1 vol. (123 p.) ; 18 cm. - ( Le Livre de Poche Biblio-Essais; 4202) . ISBN : 978-2-253-94202-3 Langues : Français Catégories : | Espace Mouvement Temps Vitesse
| Résumé : | Le temps, c’est le cycle de la lumière. Puisque le visible n’est que l’effet de réel de la promptitude de l’émission lumineuse et que, par ailleurs, ce qui passe de plus en plus vite se perçoit de moins en moins nettement, il faut nous rendre à l’évidence : ce qui est donné à voir dans le champ visuel l’est grâce au truchement des phénomènes d’accélération et de décélération en tout point indentifiables aux intensités d’éclairement. Si la vitesse, c’est la lumière, toute la lumière du monde, alors le semblant, c’est le mouvant et les apparences des transparences momentanées et trompeuses, les dimensions de l’espace n’étant elles-mêmes que de fugitives apparitions, au même titre que les choses données à voir dans l’instant du regard. Objecteur de conscience, l’auteur, qui n’en croit plus ses yeux, s’interroge ici sur les perceptions inconscientes, sur le vraisemblable des images et sur les manipulations cinématiques dont elles sont aujourd’hui l’objet. [résumé de l'éditeur] |
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