Titre : | Maroc 1975 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Bernard Plossu, Photographe ; Abdellah Karroum, Auteur ; Ahmed Boughaba, Traducteur | Editeur : | [Aix-en-Provence] : La non-maison | Année de publication : | impr. 2014 | Autre Editeur : | Saint-Ouen : Editions Hors'champs | Importance : | 1 vol. (142 p.) | Présentation : | nombreuses ill. en noir | Format : | 24 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-917240-01-4 | Note générale : | Double pagination, l'une ascendante, l'autre descendante | Langues : | Français Arabe Langues originales : Français | Catégories : | Maroc Photographie artistique Récits de voyages
| Résumé : | En juin 1975, Bernard Plossu arrive au Maroc, par bateau avec sa voiture, il a une idée fixe : rejoindre le désert. Sur la route les voitures sont rares et un horizon sans fin rayé de grains de poussière se répète. Le Maroc des années 1960 a été un lieu de rencontres, de nombreux jeunes américains ou européens fuyant les guerres coloniales s’y rencontrent et rencontrent la jeunesse marocaine. Pour Maroc 1975, Bernard Plossu a retenu cent quatre photographies, toutes en noir et blanc. La lumière généreuse, en particulier celle du désert, impose sa précision et grave le moindre détail sur la pellicule. Les images d’Aglou qui ouvrent le livre sont d’abord quasi géométriques et s’humanisent au fil des pages. Des images des habitants de Fez ou Marrakech alternent avec des paysages dans lesquels l’occupation humaine est toujours présente. Un homme qui porte un plateau à Tiznit, la silhouette d’une femme à Goulimine, deux portraits de jeune femme à Agdz participent à l’humanité du livre.
La vision du Maroc proposée donne un sentiment à la fois familier et grave. Ces photographies peuvent surprendre par un classicisme qui s’écarte des flous et des gros plans qui caractérisent les images de Bernard Plossu. Le photographe le reconnaît volontiers, il était alors à un tournant dans sa pratique de professionnel : « Cette année-là, je me suis débarrassé de l’habileté et je suis passé à la rigueur. C’est vrai, ce sont des photographies presque monacales, grises dans leur couleur, et prises avec une certaine distance. Elles sont moins expérimentales que d’habitude, et peut-être plus proches du reportage. » [cité par Brigitte Ollier Grand Angle octobre 2013] (mep-fr.org) |
Maroc 1975 [texte imprimé] / Bernard Plossu, Photographe ; Abdellah Karroum, Auteur ; Ahmed Boughaba, Traducteur . - [Aix-en-Provence] : La non-maison : Saint-Ouen : Editions Hors'champs, impr. 2014 . - 1 vol. (142 p.) : nombreuses ill. en noir ; 24 cm. ISBN : 978-2-917240-01-4 Double pagination, l'une ascendante, l'autre descendante Langues : Français Arabe Langues originales : Français Catégories : | Maroc Photographie artistique Récits de voyages
| Résumé : | En juin 1975, Bernard Plossu arrive au Maroc, par bateau avec sa voiture, il a une idée fixe : rejoindre le désert. Sur la route les voitures sont rares et un horizon sans fin rayé de grains de poussière se répète. Le Maroc des années 1960 a été un lieu de rencontres, de nombreux jeunes américains ou européens fuyant les guerres coloniales s’y rencontrent et rencontrent la jeunesse marocaine. Pour Maroc 1975, Bernard Plossu a retenu cent quatre photographies, toutes en noir et blanc. La lumière généreuse, en particulier celle du désert, impose sa précision et grave le moindre détail sur la pellicule. Les images d’Aglou qui ouvrent le livre sont d’abord quasi géométriques et s’humanisent au fil des pages. Des images des habitants de Fez ou Marrakech alternent avec des paysages dans lesquels l’occupation humaine est toujours présente. Un homme qui porte un plateau à Tiznit, la silhouette d’une femme à Goulimine, deux portraits de jeune femme à Agdz participent à l’humanité du livre.
La vision du Maroc proposée donne un sentiment à la fois familier et grave. Ces photographies peuvent surprendre par un classicisme qui s’écarte des flous et des gros plans qui caractérisent les images de Bernard Plossu. Le photographe le reconnaît volontiers, il était alors à un tournant dans sa pratique de professionnel : « Cette année-là, je me suis débarrassé de l’habileté et je suis passé à la rigueur. C’est vrai, ce sont des photographies presque monacales, grises dans leur couleur, et prises avec une certaine distance. Elles sont moins expérimentales que d’habitude, et peut-être plus proches du reportage. » [cité par Brigitte Ollier Grand Angle octobre 2013] (mep-fr.org) |
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