Titre : | À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Hervé Guibert (1955-1991), Auteur | Editeur : | [Paris] : Gallimard | Année de publication : | DL 1992 | Collection : | Collection Folio, ISSN 0768-0732 num. 2366 | Importance : | 1 vol. (282 p.) | Présentation : | couv. ill. | Format : | 18 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-038503-4 | Prix : | 8,20 EUR | Langues : | Français | Catégories : | Littérature -- 20e siècle Maladies Sida
| Résumé : | J'ai eu le sida pendant trois mois. Plus exactement, j'ai cru pendant trois mois que j'étais condamné par cette maladie mortelle qu'on appelle le sida. Or je ne me faisais pas d'idées, j'étais réellement atteint, le test qui s'était avéré positif en témoignait, ainsi que des analyses qui avaient démontré que mon sang amorçait un processus de faillite. Mais, au bout de trois mois, un hasard extraordinaire me fit croire, et me donna quasiment l'assurance que je pourrais échapper à cette maladie que tout le monde donnait encore pour incurable. De même que je n'avais avoué à personne, sauf aux amis qui se comptent sur les doigts d'une main, que j'étais condamné, je n'avouai à personne, sauf à ces quelques amis, que j'allais m'en tirer, que je serais, par ce hasard extraordinaire, un des premiers survivants au monde de cette maladie inexorable. [Source 4e de couv.] |
À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie [texte imprimé] / Hervé Guibert (1955-1991), Auteur . - [Paris] : Gallimard, DL 1992 . - 1 vol. (282 p.) : couv. ill. ; 18 cm. - ( Collection Folio, ISSN 0768-0732; 2366) . ISBN : 978-2-07-038503-4 : 8,20 EUR Langues : Français Catégories : | Littérature -- 20e siècle Maladies Sida
| Résumé : | J'ai eu le sida pendant trois mois. Plus exactement, j'ai cru pendant trois mois que j'étais condamné par cette maladie mortelle qu'on appelle le sida. Or je ne me faisais pas d'idées, j'étais réellement atteint, le test qui s'était avéré positif en témoignait, ainsi que des analyses qui avaient démontré que mon sang amorçait un processus de faillite. Mais, au bout de trois mois, un hasard extraordinaire me fit croire, et me donna quasiment l'assurance que je pourrais échapper à cette maladie que tout le monde donnait encore pour incurable. De même que je n'avais avoué à personne, sauf aux amis qui se comptent sur les doigts d'une main, que j'étais condamné, je n'avouai à personne, sauf à ces quelques amis, que j'allais m'en tirer, que je serais, par ce hasard extraordinaire, un des premiers survivants au monde de cette maladie inexorable. [Source 4e de couv.] |
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